ROME, Lundi 24 janvier 2011 (ZENIT.org) – Radio Vatican salue le succès de la « Marche pour la vie » dans une dépêche du 23 janvier 2011.
Selon les organisateurs, et un communiqué de presse envoyé par le Collectif « en marche pour la vie », plus de 40 000 manifestants « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, ont défilé à Paris ce dimanche dans une atmosphère familiale à l’occasion de la septième Marche pour la Vie. Réunis à l’invitation du Collectif « En marche pour la Vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l’avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la conception, dans une démarche unitaire et apolitique. Partis de la Place de la République, ils ont formé un long cortège à travers les rues de Paris. Défilant derrière une banderole portant l’inscription « Tous unis pour défendre la vie ». L’affluence est en forte croissance par rapport à 2010. Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères de plusieurs pays européen. De nombreux jeunes se sont mobilisés par des réseaux sociaux sur internet, notamment Facebook.
Benoît XVI a adressé un message (cf. Zenit du 23 janvier 2011) d’encouragements aux manifestants qui ont reçu l’appui d’un comité de soutien composé de personnalités du monde civil, de responsables protestants et orthodoxes, et de 14 évêques diocésains catholiques, parmi lesquels le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon. Dénonçant le bilan « affligeant » de 36 ans d’avortement légal, les manifestants demandent des lois et règlements en faveur de la vie : avec un enfant sur 5 supprimé dans le sein de sa mère, la France connait le deuxième plus fort taux d’avortement en Europe occidentale, une situation que même des partisans de l’avortement légal qualifient d’affligeante. Frédéric Espieux et Marion Dinand, s’exprimant au nom du Collectif, dans le discours final ont affirmé : « Comment peut-on invoquer les droits de l’homme quand celui-ci n’a pas la liberté de naître ? Ne soyons pas complices par notre silence ! Car une société qui tue ses enfants n’a pas d’avenir ! »
Au regard de ce bilan, les manifestants demandent :
Le rétablissement du droit d’accès des femmes a une information sur les possibilités d’aide à l’accueil de l’enfant et la reconnaissance de la dignité de l’être humain des la conception, impliquant l’abolition de l’avortement ; un réveil des consciences ; à briser le tabou de l’avortement ;
Une véritable politique au service de la Vie et de la famille impliquant un développement sans précédent des aides à la maternité et des structures d’accueil pour les femmes enceintes en difficulté ;
Le remplacement des lois et règlements contraires à la vie humaine par des dispositions favorisant l’accueil de la Vie et respectant la loi naturelle ; non pas la simple révision des lois de bioéthique mais l’interdiction pure et simple de toute forme d’expérimentation ou de sélection sur l’embryon humain.