L’homme a besoin de Dieu, affirme le primat de l’Eglise du Brésil

Le cardinal Majella Agnelo commente les béatitudes

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ROME, Jeudi 11 novembre 2010 (ZENIT.org) – « Ce n’est pas la pauvreté sociologique qui est proclamée bienheureuse. La considérer comme telle serait un véritable mal », a déclaré le cardinal Geraldo Majella Agnelo, archevêque de Salvador et primat du Brésil, lundi, en commentant le Discours de la Montagne, le passage évangélique de dimanche.

Selon le cardinal, la pauvreté qualifiée de « bienheureuse » est celle qui dérive de la « simplicité du cœur, de la conviction profonde que l’homme a besoin de Dieu, de l’intégrité de la vie et de l’ouverture aux autres ».

Evoquant la béatitude des « mythes », l’archevêque de Salvador a expliqué que celle-ci renvoie « à un comportement très proche de la première béatitude », dans la mesure où elle concerne « les humbles, les pauvres, les indigents et les petits ».

« La vie de Jésus est une illustration concrète de cette béatitude, a-t-il souligné, car il a lutté contre la maladie, la faim et la souffrance, tout en marchant avec assurance vers la résurrection ».

La béatitude des « affligés », a poursuivi le cardinal, doit être comprise « en partant de la récompense qui la justifie : la consolation ». « La consolation est une réalité messianique, portée par le Messie, et embrasse toute la souffrance pour laquelle l’homme a besoin d’être consolé ».

Quant à la béatitude des miséricordieux, a déclaré le cardinal, elle renvoie à une attitude basée sur l’amour, la compassion, le pardon, la compréhension, le secours ».

Mais ‘bienheureux’, a-t-il rappelé, sont aussi les « cœurs purs », car Dieu « est ouvert à ceux qui ont les mains et le cœur purs, une pureté de vie, sans intentions perverses et inconfessables ».

« Tous ceux qui œuvrent pour la paix entre les hommes agissent comme Dieu lui-même, car Dieu est le Dieu de la paix, qui offre la réconciliation au pécheur ».

Le cardinal a conclu en citant la béatitude : « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice «, affirmant que « le sort réservé au Maître est aussi celui de ses disciples, en tout temps ».

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ZENIT Staff

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