ROME, Mardi 2 novembre 2010 (ZENIT.org) – Le « réalisme » mis en lumière lors du récent synode des évêques pour le Moyen-Orient est « le réalisme de l’espérance », souligne le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans l’éditorial d’ « Octava Dies », le bulletin d’information du Centre de télévision du Vatican.
« Que demande, dans son message, le synode aux gouvernants des peuples du Moyen-Orient ? Que les chrétiens ‘puissent jouir de tous les droits de la citoyenneté, de la liberté de conscience et de culte, de la liberté dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation, et de l’usage des moyens de communication’ car ‘ ils sont des citoyens à part entière, authentiques, loyaux envers leur patrie et fidèles à leurs devoirs nationaux’ », rappelle-t-il.
« Que dit-il en s’adressant à la communauté internationale ? Que ‘nous condamnons la violence et le terrorisme, d’où qu’ils viennent, et tout extrémisme religieux. Nous condamnons toute forme de racisme, d’antisémitisme, d’antichristianisme et d’islamophobie, et nous appelons les religions à assumer leurs responsabilités dans la promotion du dialogue des cultures et des civilisations dans notre région et dans le monde entier’ ».
« Les interventions du représentant juif, celles du représentant sunnite et du représentant chiite ont été accueillies avec attention et disponibilité, et elles ont été applaudies, commente le père Lombardi, tout comme les membres du synode se sont exprimés dans une grande liberté, en présentant avec loyauté et sérénité le tableau général de la situation vécue par les communautés de leurs Eglises ».
« Certes, ajoute le père Lombardi, cette assemblée avaient des racines profondes sur une terre traversée de tensions et de problèmes dramatiques, mais sa nature ecclésiale, sa motivation religieuse, spirituelle, lui ont permis de s’élever vers des perspectives plus hautes, d’animer son regard d’une espérance réaliste, qui nait de la foi vécue dans notre histoire ».
« Souhaitons, conclut-il, que tous s’en rendent compte et le reconnaissent afin que le synode puisse donner des fruits, avant tout pour l’Eglise, mais aussi pour tous les peuples du Moyen-Orient, vraiment tous! ».