ROME, Lundi 24 mai 2010 (ZENIT.org) – La contribution de l’Eglise dans la société a été à l’ordre du jour des entretiens du président du Parlement moldave – président par intérim, de la République de Moldavie au Vatican.
M. Mihai Ghimpu a été reçu par Benoît XVI et par le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone et par le secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.
A propos de la situation du pays, les entretiens ont rappelé le souhait que « toute difficulté soit résolue par le dialogue ».
On a aussi reconnu « la contribution positive de la mission accomplie par l’Eglise catholique en Moldavie, au bénéfice de toute la population ».
On a aussi dit apprécier « le dialogue serein existant entre l’Eglise et les autorités du pays ».
Du point de vue international, on a notamment évoqué « l’identité culturelle et religieuse du continent européen ».
La Moldavie compte quelque 20.000 catholiques – soit environ 1% de la population – et 14 prêtres et plusieurs communautés de religieuses.
Leur évêque, Mgr Anton Cosa, qui a été le premier administrateur apostolique de la nouvelle République, en 1993, puis est devenu, en 2001 le premier évêque, a déclaré récemment que « bien que minoritaires », les Eglises de Moldavie « peuvent contribuer, et contribuent déjà à travers les institutions pastorales, si limitées soient-elles, au bien commun de la société où nous vivons, surtout en matière d’accueil, d’éducation, et de soutien aux familles dans le besoin » (cf. Zenit du 25 février 2010).
C’est le 18 mai 2006, que le pape Benoît XVI avait reçu l’ambassadeur de Moldavie près le Saint-Siège, M. Valeriu Bobutac, à l’occasion de la présentation de ses Lettres de Créance, et il avait exprimé en ces termes la situation de cette Église : « Bien que les catholiques ne constituent qu’une petite partie de la population, ils sont fiers du riche héritage culturel de leur patrie et sont désireux de jouer leur rôle dans la vie nationale, apportant leur contribution en particulier dans le domaine de l’aide sociale ».
Anita S. Bourdin