ROME, Dimanche 16 mai 2010 (ZENIT.org) – « Le voyage du pape au Portugal a révélé le cœur gentil et fort de Benoît XVI », a estimé Gian Maria Vian, directeur de L’Osservatore Romano, dans l’édito qu’il a consacré au voyage de Benoît XVI au Portugal.
Dans cet article intitulé « La rose du pape », il évoque « l’affection simple et intense des Portugais, si nombreux et enthousiastes » que les « organisateurs » et les « médias internationaux » en ont été émerveillés.
C’est donc « sous le signe de Fatima que ce pèlerinage pontifical s’est déroulé », souligne-t-il, comme « pour confirmer le message confié par la Vierge aux trois petits voyants ». « Malgré les égoïsmes qui menacent toujours la vie humaine et la paix, malgré les souffrances continues de l’Eglise pour les péchés de ses enfants, le dernier mot – a rappelé Benoît XVI – ne sera pas celui du mal qui a été vaincu par le Christ ressuscité et que les chrétiens peuvent donc combattre et vaincre par la prière, la pénitence et le témoignage ».
Dans son édito, Gian Maria Vian souligne que le pape a lu dans le « projectile » encastré par Jean-Paul II dans la couronne de Marie à Fatima « le symbole des souffrances du monde et de l’Eglise ». C’est pourquoi, alors que l’année sacerdotale arrive à sa fin, « Benoît XVI a voulu se consacrer avec tous les prêtres à la Vierge ».
Encore une fois, « le ‘Pierre d’aujourd’hui’ – selon une expression de son secrétaire d’Etat – n’est pas seul », souligne encore Gian Maria Vian. « Entouré et soutenu dans la communion des saints par l’affection et la sympathie croissantes de très nombreux catholiques et non-catholiques, le successeur du premier des apôtres n’a demandé qu’une seule chose aux fidèles de Porto – tout en parlant à tous les chrétiens – : ‘Il faut que vous deveniez avec moi des témoins de la résurrection de Jésus’ ».
Cela « pour rendre Dieu présent dans ce monde où seule la lumière du Christ (lumen Christi) peut faire resplendir la flamme de la foi qui, si elle n’est pas alimentée, risque de s’éteindre », a conclu le directeur de L’Osservatore Romano.
Marine Soreau