Benoît XVI rappelle l’amitié de Jean-Paul II et du rabbin Toaff

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Lancement de la « Fondation Toaff » pour la culture juive

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ROME, Mardi 4 mai 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI a rappelé l’amitié de Jean-Paul II et du rabbin Elio Toaff, dans un message au grand rabbin émérite de Rome, à l’occasion de ses 95 ans. C’est lui qui avait accueilli Jean-Paul II lors de sa visite à la grande synagogue de Rome le 13 avril 1986. Le pape salue aussi l’engagement du grand rabbin pour « la promotion de relations fraternelles entre catholiques et juifs ».

Le message de félicitations de Benoît XVI a été lu par son secrétaire, Mgr Georg Gänswein, lundi soir à Rome, lors de l’inauguration de la « Fondation Elio Toaff » pour la culture juive.

Benoît XVI a lui-même rencontré le rabbin Toaff lors de sa visite à la grande synagogue de Rome le 17 janvier dernier : le rabbin Toaff, chaleureux, avait annoncé son 95e anniversaire – fêté en avril – et le pape lui avait présenté ses vœux.

Citant implicitement le psaume 23, Benoît XVI souligne que Dieu a conduit le rabbin sur « le juste chemin, même dans la vallée la plus obscure, à l’heure de la persécution, et de l’extermination du peuple juif ».

« Dans ses mystérieux desseins, le Seigneur, fait remarquer le pape, a voulu que vous fassiez de façon singulière l’expérience de son salut », de façon à devenir « un signe d’espérance pour la renaissance de beaucoup de vos frères ».

Le rabbin Toaff est né le 30 avril 1915 à Livourne. Il a été grand rabbin d’Ancône de 1941 à 1943 et ensuite, après avoir échappé à la persécution nazie et avoir combattu dans la résistance, grand rabbin de Rome, pendant 50 ans, de 1951 à 2001. Une exposition lui est consacrée au Musée juif capitolin. Un livre lui est également consacré : « Elio Toaff. Un siècle de vie juive en Italie ».

En 2006, le rabbin Toaff confiait à Radio Vatican : « Il faut collaborer parce que toutes les religions ou au moins presque toutes ont comme but d’élever le niveau moral des populations. Si nous avions le succès que nous souhaitons, il n’y aurait plus de guerre, ni de haine, mais cette fraternité universelle que les prophètes ont annoncée ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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