ROME, Mardi 27 Octobre 2009 (ZENIT.org) – Les débats du Synode « ont apporté une contribution importante non seulement pour l’Eglise, mais aussi pour le Continent et tout le scénario mondial », a affirmé Gian Maria Vian, directeur de L’Osservatore Romano, dans un éditorial consacré à la clôture du Synode pour l’Afrique.
Dans l’édition du 26-27 octobre, il a tout de même regretté que les « médias internationaux – à quelques exceptions près » aient « encore une fois perdu une occasion, démontrant peu d’intérêt pour cet exercice de responsabilité collective et collégial ».
Pourtant, « l’Eglise de Rome est la seule réalité planétaire importante qui, en continuité avec sa tradition, se pose face à la globalisation sans fatalismes ou résignations, malgré les difficultés et les risques innombrables », a-t-il affirmé avec force.
« Les catholiques savent bien, en effet, que ce phénomène mondial peut être orienté, et cherchent à le faire dans le sens de la fraternité et du partage », a ajouté le directeur du quotidien du Vatican. « En contribuant à renouveler le modèle de développement pour y inclure tous les peuples, comme l’a souligné avec réalisme l’encyclique Caritas in veritate, en cohérence avec l’enseignement et le témoignage surtout, de Paul VI et de Jean-Paul II ». « Et comme l’a indiqué clairement le voyage du pape au Cameroun et en Angola, où il a symboliquement ouvert les travaux du Synode par un geste fort ».
Dans son éditorial, Gian Maria Vian a enfin évoqué ce « message pour tout le continent africain », qui naît « de toute l’Eglise et de l’Afrique » et qui vient « du siège du successeur de Pierre, qui ‘préside à la communion universelle’ ».
Le Synode s’est ainsi adressé « aux peuples du grand continent, oublié et exploité par la communauté internationale », annonçant une « espérance » et une « joie » pour que « le dessein et les promesses de Dieu ne changent pas ».