ROME, Vendredi 23 octobre 2009 (ZENIT.org) – Ouverture aujourd’hui vendredi à Poitiers, dans la région Poitou-Charentes, en France, du premier festival chrétien de courts métrages organisé par le service national de la catéchèse et du catéchuménat de la Conférence des évêques de France (SNCC).
« Kaléidoscope », c’est son nom, est ouvert à tout film « servant une réflexion humaine, spirituelle et universelle et ce, quelle que soit la génération à laquelle il est destiné. Le festival est chrétien, pas nécessairement les films », soulignent les organisateurs dans leur appel à la participation.
Qu’il s’agisse de fiction, documentaire, animation, film minute, film d’étude, ce festival, qui dure deux jours, au Futuroscope de la ville, s’intéresse à tous les films qui interrogent le cœur de l’homme. Les acteurs en pastorale de tous les diocèses, les chrétiens curieux de la Parole, mais aussi les professionnels du cinéma, producteurs et réalisateurs, y ont été conviés .
Un jury est également là pour juger et récompenser ces films « en fonction de leur qualité artistique, de leur capacité à permettre un déplacement sur un questionnement humain, de leur capacité à permettre un usage catéchétique et de leur dimension universelle », selon les critères élaborés par le SNCC et SIGNIS l’association catholique mondiale pour la communication .
18 courts-métrages sont en compétition.
Parmi les 8 membres du jury : Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap et d’Embrun, président de la commission pour la communication de la Conférence des évêques de France et président de la Commission des évêques d’Europe chargés des médias, et Mgr Pascal WINTZER, évêque auxiliaire de Poitiers.
« L’enjeu du festival est de s’intéresser aux langages cinématographiques et d’y risquer l’annonce de l’Évangile », souligne le P. Luc Mellet, directeur du SNCC. Il souhaite que « les congressistes décalent leur regard habituel sur ce qu’est l’annonce de la foi aujourd’hui ». C’est pour lui « un vrai chemin de rencontre ! ».
Des ateliers techniques et catéchétiques étayent ces deux journées, permettant aux festivaliers de débattre sur les films qu’ils auront vus, de voir comment on « montre » le silence, comment on filme l’intériorité .
Outre une meilleure information sur les ressources documentaires diocésaines existantes, le festival encourage fortement la création audiovisuelle et propose, le cas échéant, de produire le ou les films récompensés par le jury.
Isabelle Cousturié