ROME, Mardi 20 Octobre 2009 (ZENIT.org) – Radio Vatican et le Conseil pontifical pour les communications sociales promeuvent une série de trois rencontres sur le thème « L’Afrique dans les moyens de communication », dans le contexte de la 2e Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques.
Deux rencontres de ce type ont déjà eu lieu. La prochaine se tiendra jeudi 22 dans la salle Marconi de Radio Vatican.
Selon les organisateurs de l’événement, « il s’agit d’une grande opportunité pour parler de l’Afrique et des problèmes qui l’affligent ».
La plus grande partie de ces défis est liée au thème de la paix et de la réconciliation, aspects fondamentaux dans la réflexion de l’assemblée synodale.
Participent aux rencontres, des pères synodaux, des journalistes et experts en communication, qui offrent leur réflexions sur les problèmes qui font obstacle à une information juste et objective sur l’Afrique.
Pour les organisateurs, c’est une opportunité qui doit être accueillie par les médias pour offrir une information qui encourage le développement de l’Afrique sans oublier la « situation réelle du continent ».
Les nouvelles technologies pour l’évangélisation de l’Afrique
Durant son intervention au Synode, le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Celli, a souligné les fruits de l’Assemblée synodale qui s’est déroulée en 1994 en matière de moyens de communication.
Parmi eux, la création de nouvelles facultés de communication dans les universités catholiques africaines et l’ouverture de nouveaux canaux télévisés et de stations radiophoniques catholiques (15 en 1994, 163 aujourd’hui).
Pour le prélat, il est maintenant nécessaire de se concentrer sur les défis pastoraux représentés par l’application des nouvelles technologies pour l’évangélisation en Afrique. Il a aussi rappelé l’urgence de créer une agence de presse catholique pour le continent.
Dans ce but, la formation d’agents de communication est importante, a-t-il affirmé. Le nouveau défi pour la communication en Afrique « ne se résout pas seulement avec des machines technologiques toujours plus sophistiquées, mais surtout avec des personnes formées dans le secteur de la communication », a-t-il conclu.
Carmen Elena Villa