ROME, Lundi 19 octobre 2009 (ZENIT.org) – Le fondamentalisme religieux, l’émigration des cadres chrétiens, les réfugiés, le travail œcuménique – qui laisse à désirer -, la formation adéquate des prêtres, des religieux et religieuses et des laïcs, pour faire face aux changements de la société : autant de défis pour l’Église catholique d’Egypte, signalés au synode par Mgr Kyrillos William, évêque d’Assiout des coptes.
Sur une population totale de 80 millions d’habitants, a expliqué Mgr William, « les chrétiens en Égypte sont environs 10 millions, dont quelque 300.000 catholiques » : coptes catholiques, majoritaires, melkites, maronites, syriens, arméniens, chaldéens et latins. Il souligne aussi la nécessité de « promouvoir la communion entre les différents rites et les nouveaux mouvements dans l’Église ».
L’Église catholique d’Égypte est « une petite communauté qui garde son cachet d’Église universelle, elle porte aussi les soucis de toute Église africaine, tout en ayant sa spécificité, vivant dans un contexte arabo-musulman différent de celui des autres pays africains », a fait observer l’évêque : « elle est aussi une Église locale riche de traditions, de cultures, de rites et une liturgie propre ».
Les activités socio-pastorales des diocèses, des congrégations religieuses et des organismes laïcs donnent « la priorité à l’éducation ».
« Par l’école, a précisé Mgr William, nous formons l’enfant à la tolérance, au respect de l’autre différent et aux valeurs humaines. Cette formation crée des ponts entre les différentes couches religieuses et sociales ».
Mais l’Eglise locale s’investit aussi dans le domaine du développement socio-économique : « promotion de la femme » et « animation rurale » par l’alphabétisation, la santé, les micro projets, etc