ROME, Lundi 18 mai 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI souligne que son voyage en Terre Sainte a été aussi une « visite pastorale » auprès des catholiques de Jordanie, d’Israël et des Territoires palestiniens.
Benoît XVI a évoqué son pèlerinage (8-15 mai) avant la prière mariale de dimanche, place Saint-Pierre, en présence de milliers de visiteurs.
« Ce pèlerinage sur les Lieux Saints a également été une visite pastorale aux fidèles qui vivent là, un service à l’unité des chrétiens, au dialogue avec les juifs et les musulmans, et à la construction de la paix».
« La Terre Sainte, symbole de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité tout entière, est également le symbole de la liberté et de la paix que Dieu veut pour tous ses fils », a souligné le pape.
Pourtant, a-t-il fait remarquer, c’est une terre marquée par des « divisions », et des « conflits interminables entre frères ».
Le pape a également évoqué ce « cinquième évangile » qu’est la Terre Sainte, en expliquant : « Là nous pouvons voir et même toucher la réalité de l’histoire que Dieu a réalisée avec les hommes ».
Le pape a cité non seulement la vie du Christ, de l’Incarnation à la résurrection, mais Abraham et l’histoire de l’élection d’Israël.
« La Terre sainte, en raison de son histoire même peut être considérée comme un microcosme qui résume en soi le difficile chemin de Dieu avec l’humanité », a fait observer le pape.
Benoît XVI a souligné l’alliance entre l’élection singulière et la visée universelle du salut en disant : « L’histoire du salut commence avec l’élection d’un homme, Abraham, et d’un peuple, Israël, mais son intention est l’universalité, le salut de tous les peuples. L’histoire du salut est toujours marquée par ce mélange de particularités et d’universalité ».
Et de citer à l’appui le passage des Actes des apôtres lu dimanche dans l’Eglise latine et où Pierre accepte de baptiser le centurion Corneille. Le pape y voit un exemple pour le dialogue interreligieux aujourd’hui.
Dès le voyage de retour de Tel Aviv à Rome, vendredi 15 mai, le pape avait évoqué les trois axes principaux de son voyage : la paix, l’oecuménisme et le dialogue interreligieux justement (cf. ZENIT du 15 mai, aux journalistes).
Mais comme c’est la coutume après un voyage international, et comme il l’a annoncé, le pape proposera une synthèse plus élaborée de son voyage lors de l’audience générale de mercredi prochain.
Anita S. Bourdin
