France : Le bienheureux Charles 1er d’Autriche, « empereur de la paix »

Messe et colloque à Paris

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ROME, Lundi 21 septembre 2008 (ZENIT.org) – En mémoire du bienheureux Charles 1er d’Autriche, « empereur de la paix », et époux de l’Impératrice Zita, une messe solennelle sera célébrée le 12 octobre (à 9 h 15) à Paris, à Saint Louis des Invalides. Elle sera suivie d’un colloque sur cette grande figure de la paix en Europe.

La messe sera présidée par le père Daniel-Ange, en présence de l’archiduc et l’archiduchesse Rodolphe d’Autriche et de leur famille.

Le bienheureux Charles Ier a été béatifié, rappelons-le, par Jean-Paul II, le  3 octobre 2004.

Intronisé à la mort de l’Empereur François-Joseph, en novembre 1916, l’Empereur Charles 1er, n’eut de cesse aussitôt, de demander la « Paix » dans de multiples démarches . Tous la lui refusèrent ! Il gouverna ses peuples, en ayant le souci des autres peuples, et en disant : « Je m’engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

Contraint à l’exil qu’on lui imposa dans le plus grand dénuement, il partagea avec sa famille la pauvreté des habitants de l’île de Madère et y mourut le 1er avril 1922 à l’âge de 34 ans.

La « Ligue de la Prière de l’Empereur Charles pour la Paix entre les peuples », poursuit aujourd’hui son oeuvre en vue de la canonisation du bienheureux Charles 1er .

Un vin d’honneur et un colloque se tendront ensuite, à deux pas des Invalides, au « Bon Conseil » (6 rue Albert de Lapparent, 7e).

L’archiduc Rodolphe d’Autriche prononcera quelques mots sur le « Message » de son Père sur « La Paix entre les nations, en Europe et dans les familles ».

Jean Sévillia, journaliste et écrivain, auteur de « Zita, impératrice courage » interviendra sur le thème : « Vie et passion de Charles de Habsbourg ».

Elizabeth Montfort, ancien député européen évoquera « Le Bienheureux Charles 1er, témoin de la paix dans les familles ».

Le Père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse-Lumière parlera spécialement aux jeunes de « Charles 1er, jeune prophète de la paix, jeune chevalier de la vérité ».

Ce colloque sera suivi de dédicaces : l’archiduc Rodolphe d’Autriche dédicacera la biographie, en bande dessinée, de son Père : « Bienheureux Charles 1er, Empereur de la Paix ».

Le Père Daniel-Ange dédicacera : « La Femme, sentinelle de l’Invisible ».

Jean Sévilla dédicacera : « Zita, impératrice courage ».

Henry Bogdan dédicacera : « Histoire des Habsbourg ».

Le Dr Michel Dugast-Rouillé dédicacera : « Charles 1er d’Autriche, dernier empereur, 1887-1922 ».

Et Louis de Beaumont présentera le CD-Audio : « Vie du Bienheureux Charles 1er d’Autriche ».

Le site Internet de la béatification et de la canonisation de Charles Ier rappelle que sa béatification a été possible après la reconnaissance non seulement de ses « vertus héroïques » mais aussi du miracle authentifié comme dû à son intercession : la guérison de sœur Maria Zita Gradowska, polonaise, Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, missionnaire au Brésil dès le 1er avril 1927.

En 1944, comme elle descendait un escalier, elle sentit soudain une douleur aigue dans sa jambe droite du fait de l’hémorragie interne d’une artère. Les douleurs et les traitements se succédèrent sans venir à bout de la pathologie.

En 1957, quand elle fut nommée Mère supérieure de l’Hôpital de Santa Cruz, ses douleurs à la jambe droite empirèrent de façon lente mais constante. Trois années plus tard, en 1960, elle ne pouvait que se mouvoir en arrière (depuis que se mouvoir en avant était devenu insupportable) et ne pouvait plus descendre ni monter un escalier.

Finalement en novembre 1960 elle n’était plus capable de sortir de son lit et les injections et les onguents qui lui avaient été prescrits par le médecin ne lui apportaient aucun soulagement ni lui permettaient de marcher à nouveau.

Désolée de ne plus pouvoir assurer sa charge de Mère supérieure et d’être une cause d’embarras pour la Communauté, elle demanda à en être relevée. Mais en raison de l’insuffisance en nombre de religieuses, sa requête ne fut pas acceptée et elle resta Mère supérieure, bien qu’elle fût clouée au lit tout au long des mois de novembre et décembre.

Durant tout ce temps, une autre religieuse, qui était assistante de la Mère Supérieure,, recevait un certain nombre de feuillets imprimés relatifs à la vie du Serviteur de Dieu, l’Empereur Charles d’Autriche, contenant des prières en vue de sa béatification. Sœur Maria Zita était naturellement au courant de cela, mais n’y prêtait pas trop d’attention, en raison du peu de sympathie qu’elle ressentait pour la dynastie des Habsbourg. Son immobilité forcée et l’absence gênante d’une religieuse la contrariaient beaucoup comme elle le disait aux autres religieuses.

Il lui fut recommandé une fois de plus d’en appeler à l’intercession du serviteur de Dieu pour obtenir une réponse favorable à la guérison de son infirmité. Au tréfonds d’elle-même, elle n’avait aucune intention de suivre ce conseil. A 9 heures le même soir, sa jambe droite qui suppurait reçut son traitement habituel. Elle prit un sédatif pour l’aider à dormir.

Malgré cela, Sœur Maria Zita ne fut pas capable de dormir à cause de la grande souffrance qu’elle ressentait ; l’idée lui vint à l’esprit que Dieu désirait peut-être que Son Serviteur soit honoré, aussi dit-elle, une courte et timide prière d’intercession et promit de commencer le lendemain avec une neuvaine pour demander la grâce de la béatification pour le Serviteur de Dieu.

Après la prière, elle tomba facilement dans le sommeil car la douleur qui l’avait tenue éveillée jusque-là s’était arrêtée. Au milieu de la nuit, elle s’éveilla sans ressentir aucune douleur à nouveau et retomba immédiatement dans le sommeil.

A 5 h du matin, elle fut réveillée par la cloche de la communauté et, à sa grande surprise, elle découvrit qu’elle ne souffrait plus, que son pansement qui habituellement était appliqué étroitement sur sa blessure était tombé sur ses chevilles et que celle-ci était désormais recouverte par une croûte sèche. Elle fut à même de se lever immédiatement, d’aller à la chapelle et de prendre part aux dévotions avec les autres religieuses.

A partir de ce moment-là, elle fut capable d’assumer ses tâches sans souffrir, ou en être empêchée, et peu de temps après la croûte, qui s’était formée sur le suintement de sa jambe, disparut d’elle-même. Dès lors Sœur Maria Zita Gradowska n’eut plus de problèmes avec sa circulation veineuse, n’eut plus plaies suintantes tout au long de sa vie, car elles avaient été guéries, comme il a été dit. Le 20 décembre 2003, le Saint Père a signé le décret proclamant miraculeuse la guérison de Sœur Maria Zita Gradowska.

Pour la canonisation de Charles Ier, il faudra la reconnaissance d’un second miracle dû à l’intercession du bienheureux.

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ZENIT Staff

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