Chemin de paix : le lauréat du Prix 2008 est le président du Salvador

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Il sera remis à M. Elías Antonio Saca González le 10 juin

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ROME, Lundi 2 juin 2008 (ZENIT.org) – Le lauréat du Prix de la Fondation Chemin de paix 2008 est le président du Salvador, M. Elías Antonio Saca González. Une attribution qui a fait « l’unanimité » pour son travail en faveur de la paix et contre la pauvreté.

Le Prix sera remis au président salvadorien le 10 juin prochain, indique un communiqué de la fondation Chemin de Paix, fondation de la mission du Saint-Siège à l’ONU, et présidée par l’observateur permanent, Mgr Celestino Migliore.

C’est en reconnaissance pour sa collaboration dans l’ « Agreement Peace Process » que la fondation honore le président Saca par ce Prix 2008, qui sera remis lors d’un dîner de gala qui se tiendra à New York au siège de la fondation, aux Nations unies.

M. Elías Antonio Saca González a commencé sa carrière à la radio, à l’âge de 13 ans ! Il l’a poursuivie à la télévision, avant d’acheter sa propre station de radio. En 1997, M. Saca devint président de l’association des radios du Salvador. Il a aussi été président de l’ « International Radio Broadcasting Association », en tant que président du Comité permanent de la liberté de parole, une expérience qui lui permet aujourd’hui de « créer un nouveau style de communication du gouvernement ».

Son immense popularité a attiré l’attention des responsables d’ARENA, qui l’ont tout d’abord choisi comme candidat à la mairie, et ensuite comme président.

En mars 2004, il fut élu président de la République, avec 60 % des voix, et il prêta serment le 1er juin de la même année.

L’un de ses premiers actes de président, souligne la même source, a été de nommer un commissaire pour le gouvernement démocratique, qui nomma à son tour un groupe incluant des représentants de tous les partis politiques pour discuter et trouver des solutions à des sujets d’intérêt national.

Il a aussi introduit des réformes dans le domaine judiciaire et dans d’autres domaines, pour faire baisser la délinquance, et il a approuvé des réformes fiscales.

Avant toute chose, il a dessiné la « carte de la pauvreté » qui indique les zones de pauvreté extrême de façon à travailler à son éradication.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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