ROME, Mardi 29 avril 2008 (ZENIT.org) – L’orchestre philharmonique de Chine populaire donnera un concert en l’honneur du pape Benoît XVI, au Vatican, en la salle Paul VI, le 7 mai, annonce aujourd’hui Radio Vatican.
Il sera pour l’occasion sous la direction du maestro Long Yu. Au programme, une œuvre religieuse, la messe de « Requiem » de Wolfgang Amadeus Mozart, avec la collaboration du Choeur de l’Opéra de Shanghai.
« Avec l’exécution au Vatican d’une grande œuvre classique de la musique européenne d’inspiration religieuse, la musique se confirme comme un langage et un intermédiaire très précieux pour le dialogue entre les peuples et les cultures », commente Radio Vatican.
L’orchestre philharmonique de Pékin effectuera en effet une tournée en Europe, et offrira ce concert au Vatican à l’occasion de son passage en Italie.
Ce fameux orchestre de Chine a été constitué en l’an 2000 sur la base de l’ancien Orchestre symphonique de la télévision chinoise.
Il a donné de nombreux concerts spécialement en Europe, en Amérique du Nord, et en Asie.
Il était déjà venu à Rome en 2004 pour un concert de Noël, au Sénat italien, transmis en direct dans différents pays d’Europe.
L’orchestre a exécuté pour la première fois le « Requiem » de Mozart en l’église catholique Wang Fujing de Pékin, à l’occasion de l’année Mozart, dans le cadre du 9e Festival de Pékin de 2006, en collaboration avec la Scala de Milan.
Le « Requiem » (en ré mineur KV 626) est la dernière œuvre de Mozart (1756-1791), une œuvre restée inachevée en raison de la mort du compositeur.
La majeure partie de cette messe de Requiem a été composée alors que Mozart était alité et très diminué physiquement. Profitant d’une amélioration passagère, le 4 décembre 1791, il interpréta avec ses amis les parties déjà composées.
Mais son état s’aggrava brutalement dans la soirée du 4, et Mozart s’éteignit le 5 décembre.
C’est la femme de Mozart, Constance, qui demanda à Franz Xaver Süßmayr, un élève du Maître et qui aurait reçu de lui ses dernières indications, de terminer l’œuvre.
En 1819, pour compléter le Requiem, Sigismond von Neukomm composa un « Libera me », qui n’a pas souvent été joué avec la messe de Mozart.
Anita S. Bourdin