« Les différences entre nous, qui trouvent leurs racines dans notre histoire commune, ont créé haine et discrimination, – dénonce l’ambassadeur -, mais notre plus grand ennemi est le gouffre de l’ignorance, ou pire encore le manque de volonté de se connaître l’un l’autre ».
La condition pour un nouveau dialogue est donc le retour aux racines communes pour comprendre les identités actuelles.
« L’Etat moderne d’Israël et sa culture particulière, qui est encore aujourd’hui en évolution, sont en substance la renaissance d’une culture et d’une tradition qui existaient en Israël il y a deux mille ans et qui a donné naissance à la culture chrétienne », relève l’ambassadeur.
Dans la diaspora, le juif a absorbé les us et coutumes d’autres pays, « mais il a en même temps apporté sa contribution, il a eu son influence sur les sociétés de ces pays, tout en conservant son identité ».
« Ainsi, le peuple juif a développé sa capacité d’assimiler certaines caractéristiques de la culture locale, une culture principalement chrétienne », explique-t-il.
C’est pourquoi on peut dire que « la culture israélienne est un creuset de rencontre, intéressant et unique, entre les valeurs, les coutumes, les idéaux et les concepts mixtes qui puisent dans la culture juive et dans la culture chrétienne ».
« C’est également une réponse aux nouveaux défis que l’Etat d’Israël doit affronter comme la sécurité, sa propre identité morale, culturelle et démocratique, tout comme le rôle et la signification d’être le cœur du monde juif », conclut-il.