« Ma mère aimait Jésus et aimait la Bible. J’ai donc appris à aimer Jésus et à aimer la Bible, mais j’ai aussi appris que la doctrine était importante car la vérité est toujours importante », raconte-t-elle.
« Mes parents croyaient que l’Eglise catholique enseignait des mensonges, que le catholicisme était une religion fausse », poursuit-elle.
« Et pourtant, c’est la conviction fondamentaliste qui m’a réellement conduite à l’Eglise catholique », souligne Kristine Franklin.
« Tout a commencé quand un jour ma mère m’a dit : ‘Jésus frappe à la petite porte de ton cœur’. J’avais alors 5 ans et je demandai à Jésus d’ouvrir la petite porte », raconte-t-elle.
Kristine raconte que toujours « en quête de vérité », elle s’est mariée et avec son mari et ses deux enfants, elle s’est engagée sur le chemin évangéliste. En 1991, ils se sont installés comme missionnaires laïcs en Amérique centrale.
« Au cours de notre séjour au Guatemala, nous avons commencé à remettre en question de nombreuses idées du protestantisme… Je n’étais pas un génie mais il y avait deux choses que je savais avec certitude : la première, que les déclarations que l’on fait ne peuvent pas se contredire, la deuxième, que la vérité ne dépend pas de nos opinions et de nos croyances », explique-t-elle.
« Ma famille avait besoin de la vérité, affirme-t-elle. Je me disais que tous ceux qui cherchent la vérité méritent la vérité. Tout être humain mérite une réponse claire à la question : que puis-je faire pour être sauvé ? »
« Les évangélistes ne s’intéressent pas à la vraie doctrine, l’essentiel pour eux est la relation entre Dieu et l’homme », poursuit-elle.
« J’étais très ignorante, raconte-t-elle. Je n’avais jamais rien entendu sur l’histoire de l’Eglise… Jusqu’à ce qu’un jour, en lisant et en faisant des recherches, le message du salut m’a semblé – ce qui m’apparaissait suspect – catholique ».
« Avec une grande peur j’ai acheté le Catéchisme de l’Eglise catholique et j’y ai trouvé toutes les réponses à mes questions. Des réponses parfaites mais surtout belles », ajoute-t-elle.
« C’est ainsi que le 15 avril j’ai reçu mon sauveur dans la communion, pour la première fois, 30 ans après lui avoir ouvert la petite porte de mon cœur », conclut-elle.