ROME, Mercredi 7 novembre 2007 (ZENIT.org) – Le Premier ministre roumain Calin Popescu Tariceanu et sa femme ont été reçus ce matin par le pape Benoît XVI au Vatican : il a remercié le pape pour ses paroles et pour l’action de l’Eglise.
Le Premier ministre est en visite en Italie à la suite des manifestations de racisme suscitées par différents faits divers et à l’occasion de l’adoption de nouvelles mesures de collaboration entre l’Italie et la Roumanie en particulier de leurs polices.
Mais M. Popescu Tariceanu tenait aussi à remercier Benoît XVI notamment pour son intervention à l’angélus de dimanche dernier, où le pape avait invité à conjuguer à la fois l’accueil des immigrés et la sécurité des populations locales.
Le Premier ministre a également remercié le pape pour ce que fait l’Eglise catholique pour aider les immigrés concrètement sur le terrain et pour la promotion d’une culture de la tolérance et de l’accueil.
La rencontre a duré une dizaine de minutes, au terme de l’audience générale, dans une salle voisine de la salle Paul VI.
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi souligne que le chef du gouvernement roumain a dit avoir particulièrement apprécié les paroles du pape à l’angélus de dimanche dernier (cf. Zenit du 4 novembre 2007).
Rappelons que Benoît XVI avait souhaité que « les relations entre populations migrantes et populations locales adviennent dans l’esprit de haute exigence morale de civisme, qui est le fruit des valeurs spirituelles et culturelles de tout peuple et de tout pays ».
« Que ceux qui ont la responsabilité de la sécurité et de l’accueil sachent faire usage des moyens aptes à garantir les droits et les devoirs qui sont au fondement de toute véritable cohabitation et de toute rencontre entre les peuples », avait ajouté le pape sans faire d’allusion spécifique à l’Italie.
A l’issue de sa visite au Vatican, M. Calin Tariceanu a rencontré le président italien du conseil, M. Romano Prodi au palais Chigi.
Il s’agissait de mettre au point les mesures visant à une collaboration plus étroite pour éliminer la criminalité, étant donné que la plus grande communauté étrangère présente en Italie vient de Roumanie.