ROME, Mardi 6 novembre 2007 (ZENIT.org) – Face aux grandes souffrances de l’existence, une question demeure pour beaucoup de nos contemporains : toute vie vaut-elle le coup d’être vécue ? La vie est-elle toujours un bien ?
C’est autour de ce thème que se déroulera le 6ème Colloque international de bioéthique organisé par « Bioéthique et Vie Humaine » (Amour et vérité). Ce colloque devrait rassembler plus de 600 personnes dont plus de 200 jeunes, étudiants et jeunes professionnels. Il se déroulera du 9 au 11 novembre 2007 à Paray-le-Monial.
« Quel sens a la vie pour mon conjoint atteint de la maladie d’Alzheimer ? Que peut-il y avoir de bon dans la naissance de cet enfant handicapé ? La vie est-elle encore un bien lorsqu’on est très diminué ?… Devant ces questions universelles, le colloque Amour et Vérité se pose en lieu de dialogue authentique. Des experts philosophes, médecins, juristes et théologiens… apportent leur éclairage », explique un communiqué des organisateurs.
« Les catholiques veulent participer au débat de manière constructive Alors que les représentants catholiques ont été écartés des Rencontres parlementaires sur la bioéthique qui se sont déroulés le 7 février 2007, les laïcs catholiques réaffirment la primauté de la Vie et veulent faire entendre leur voix. Résolument positive, leur démarche est de prendre part au débat public, afin que le personnel médical, le législateur, les soignés et leurs familles promeuvent le respect de la vie humaine dans chacune de leurs décisions », poursuivent les organisateurs.
« Rompre l’isolement des médecins et du personnel soignant. Dans les situations les plus complexes – recherche sur l’embryon, euthanasie, handicap, souffrance…– le trait commun à l’ensemble du monde médical est la solitude face aux prises de décisions. Ce colloque de bioéthique est l’occasion de rompre la solitude des soignants face aux grandes questions de la vie et de les aider devant les décisions qu’ils doivent prendre », précise par ailleurs le communiqué.
« Le débat est d’autant plus important que le personnel médical (médecins, gynécologues, sages-femmes, pharmaciens…) est incité à prendre des décisions qui vont parfois à l’encontre de ses convictions. La liberté de conscience est souvent mise en péril si bien qu’il peut être très difficile pour certains professionnels de santé de recourir au légitime droit à l’objection de conscience tant la pression est forte », soulignent les organisateurs.
« Espace d’échanges et de réflexion, le 6e colloque international de bioéthique rassemble des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des pharmaciens, des étudiants et bien au-delà, tous les publics : juristes, philosophes, mères de familles…Les soignants ont un grand besoin de ce dialogue avec toute la société », ajoutent-ils.