Il s’agit de la béatification, dimanche 5 novembre, au Brésil, à Sao Paulo, de Mariano de la Mata Aparicio (1905-1983), espagnol, prêtre et religieux de l’Ordre de Saint-Augustin, mort à Sao Paulo.
Dimanche 3 décembre, sera béatifiée en Inde, à Ollur, dans le diocèse de Trichur, Mère Euphrasie du Sacré Cœur de Jésus (au siècle Rose Eluvathingal, 1877-1952), religieuse indienne de la congrégation des religieuses de la Mère du Carmel.
Rappelons que le pape avait approuvé les béatifications de sœur Margarita María López de Maturana, qui a eu lieu dimanche dernier, 22 octobre, en Espagne, à Bilbao, sous la présidence du préfet de la congrégation pour les Causes des Saints, le cardinal José Saraiva Martins (cf. Zenit du 24 octobre), et du P. Paul Josef Nardini, en Allemagne, à Speyer, également dimanche dernier (cf. art. ci-dessous).
On se souvient que Benoît XVI a décidé de revenir à la procédure en vigueur avant la béatification de Maximilien Kolbe par Paul VI (en signe de soutien à l’Eglise de Pologne persécutée) : le pape ne préside plus que les canonisations, comme le 15 octobre dernier.
Mais il y a cependant une nouveauté : le pape a décentralisé les béatifications, vers les Eglises locales. Des bienheureux qui ont vécu dans différentes nations, ou dont la béatification serait difficile dans le pays où ils ont vécu, continueront cependant à être béatifiés à Rome, comme ce fut le cas pour le bienheureux Charles de Foucauld : comment porter les foules au désert ?