ROME, Mercredi 25 octobre 2006 (ZENIT.org) – Une protestation pour le maintien du caractère sacré de Jérusalem et contre la tenue de la « World Pride » dans la ville sainte, le 10 novembre, a été signée, le 29 septembre dernier par le président du Conseil des Communautés juives de Seine Saint-Denis, Sammy Ghozlan, par Mgr Olivier de Berranger, évêque de Saint Denis en France, et par le président de l’Union des Associations musulmanes Hassan Farsadou.
« Hommes religieux de Seine-Saint-Denis, nous avons pour Jérusalem, un attachement qui puise loin dans notre foi monothéiste », affirment les signataires.
Ils ajoutent : « Nous avons reçu de nos héritages spirituels respectifs la conviction que l’homme et la femme sont créés, dans leur différence et leur union, à l’image de Dieu. Cette conviction rejaillit sur la vision que nous avons de la famille. Même imparfaite, blessée, parfois, la famille reste le creuset où la personne peut grandir en humanité et s’ouvrir au monde ».
« C’est pourquoi, tout en respectant absolument les personnes homosexuelles, nous espérons vivement qu’aucune manifestation militante ne se produira dans cette Ville sainte qui pourrait inutilement choquer ou scandaliser les croyants de toute confession », demandent les signataires.
Ils demandent le même respect pour les autres villes saintes : « Tout comme Rome et le Vatican ou La Mecque, Jérusalem doit être respectée ».
Et ils s’adressent dans ce sens aux autorités israéliennes : « Nous demandons aux dirigeants d’Israël de préserver l’esprit saint de Jérusalem en faisant au pis aller, déplacer ce type de manifestation vers une autre ville ».
La 22e conférence annuelle d’ « Inter-Pride », tenue en octobre 2003 à Montréal, avec la participation de quelque 150 délégués de 51 villes du monde a en effet voté en faveur de la candidature de l’Open House de Jérusalem (JOH) d’accueillir la World Pride 2006.
Les autorités juives comme le grand rabbin Schlomo Amar, ou le rabbin Yehouda Levin, de la communauté juive orthodoxe américaine, les représentants des différentes dénominations chrétiennes et des communautés musulmanes de Jérusalem s’opposent au projet en comptant sur l’union des représentants religieux.
