ROME, Mercredi 4 octobre 2006 (ZENIT.org) – « L’amour vainc tout » disait sainte Genveviève Torres Morales, dont la statue rappelle désormais l’héritage spirituel au Vatican.
Benoît XVI a en effet béni, à l’issue de l’audience générale, une statue d’une sainte espagnole, Mère Genveviève Torres Morales, qui a été placée dans une niche extérieure du chevet de la basilique Saint-Pierre, sur la « Via delle Fondamenta ».
C’est désormais une longue tradition que d’orner la basilique saint-Pierre des statues des fondateurs de congrégations qui témoignent de la vie de l’Evangile au cours des siècles et dans de nombreuses nations différentes.
La statue, en marbre blanc de Carrare, et de quelque 6 mètres de haut, est l’œuvre d’Alessandro Romano.
Sainte Genveviève Torres Morales (1870-1956) répétait souvent « L’amour vainc tout ». Cette religieuse espagnole montra une force héroïque tant par son activité humaine que dans son apostolat, malgré l’amputation d’une jambe, dès sa jeunesse : elle ne pouvait se déplacer sans béquilles.
De condition modeste, elle possédait cependant cette « science de l’amour divin » puisée dans une intense dévotion au Sacré Coeur. Elle dédia sa vie au service des femmes âgées à la retraite, en prenant soin d’elles spirituellement et matériellement. Elle se tenait auprès d’elles comme un « ange de la solitude ». Bientôt elle s’entoura de collaboratrices en fondant à Valence les Sœurs du Sacré Coeur de Jésus et des Saints Anges, appelées les « Angéliques ».
Elle a été canonisée à Madrid en 2003 par Jean-Paul II qui a salué en elle un « instrument de la tendresse de Dieu envers les personnes seules et ayant besoin d’amour, de consolation, de soins du corps et de l’esprit ».
Le pape soulignait, dans sa spiritualité, « l’adoration réparatrice de l’Eucharistie » qui a constitué le « fondement » de son apostoalt « plein d’humilité et de simplicité, d’abnégation et de charité ».
La congrégation compte aujourd’hui quelque 20 maisons et 170 religieuses.