« L’humanisation » de Bruxelles : un défi de « Bruxelles-Toussaint 2006 »

ROME, Mardi 3 octobre 2006 (ZENIT.org) – A moins de 25 jours du Congrès « Toussaint 2006 » à Bruxelles, les préparatifs vont bon train et l'enthousiasme est grand dans les nombreuses paroisses de Bruxelles à l'idée d' y accueillir les congressistes venant des quatre coins du monde !

De quoi s’agit-il ? Pour ne pas être à la traîne de l’événement, une adresse en ligne :
http://www.bruxelles-toussaint2006.be.

Le défi, c’est « l’humanisation » de Bruxelles, la grande ville symbole de l’Europe en construction.

Quand ? Du 28 octobre au 5 novembre 2006.
Comment ? « En proposant l’Evangile » !
Qui ? « Venez et voyez… » : toute Bruxelloise, tout Bruxellois est bienvenu !

L’Evangile en Europe aujourd’hui
« Dans la ligne des congrès précédents, nous tenterons de rendre l’Eglise catholique plus visible dans le paysage de Bruxelles et de mieux mettre en lumière le rôle des chrétiens à cette nécessaire humanisation», explique le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles.

Initiés par les cardinaux Schönborn (Vienne, 2003), Lustiger (Paris, 2004), Policarpo (Lisbonne, 2005) et Danneels (Malines-Bruxelles, 2006), les congrès sur l’évangélisation dans la ville ont été l’occasion d’une rencontre très ouverte avec tous ceux qui veulent rendre les hommes et les femmes plus heureux.

Les habitants de Bruxelles sont 2, 5 millions (un million pour « Bruxelles Capitale ») : 65 % d’entre eux sont de tradition catholique tandis que 5 % de la population peut être considérée comme « catholique pratiquante ».

La responsabilité des chrétiens
Ainsi, en lançant le projet « Bruxelles Toussaint 2006 », le cardinal Danneels invite les chrétiens « à réfléchir plus à fond à leur identité et à leurs responsabilités envers cette indispensable humanisation de Bruxelles : la foi chrétienne rend les hommes plus humains et humanise la ville. Cette réflexion interpelle tous les Bruxellois, qu’ils soient croyants ou non », souligne un communiqué du vicariat.

« Bruxelles-Toussaint 2006 » se déroulera donc du 28 octobre au 5 novembre, durant la semaine de Toussaint, et rassemblera des milliers de participants de Belgique, et même de toute l’Europe, venus vivre le message de l’Evangile de Jean : « Venez et voyez… ». Non pas pour voir des personnes ou des choses, mais pour redécouvrir toute la pertinence et l’actualité de l’exemple et du message de Jésus, en 2006 », toujours selon la même source.

La place des jeunes
Les jeunes y auront une place toute spéciale : des rencontres, des célébrations eucharistiques et de réconciliation, des concerts de rock chrétien, entre autres, seront organisés en des lieux phares de Bruxelles, dont la place Ste Catherine, la Place Royale et la Place des Palais.

L’événement qui se prépare comportera de multiples facettes. Tout d’abord, le congrès à la Basilique de Koekelberg et des célébrations en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule. Des orateurs de renom international s’exprimeront à Koekelberg à cette occasion :
- M. Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté d’origine italienne « Sant’Egidio » sur le thème : « Servir » (lundi 30/10 en matinée),
- le P. Timothy Radcliffe, ancien prieur général des Dominicains sur le thème : « Annoncer » (mardi 31/10 en matinée),
- Mme Marguerite Barankitse, Burundaise qui sauva de nombreux enfants du génocide et docteur honoris causa de l’UCL (mardi 31/10 en soirée),
- le P. Nicolas Buttet, modérateur de la communauté « Eucharistein » en Suisse et fondateur de l’Institut « Philanthropos » sur le thème : « Célébrer » (jeudi 2/11 en matinée),
- le P. Enzo Bianchi, prieur de la communauté de « Bose », en Italie sur le thème : « Prier » (vendredi 3/11 en matinée).
Chaque conférence sera enrichie de nombreux témoignages.

De 14h30 à 16h, des ateliers seront organisés dans trois instituts d’enseignement avoisinants la Basilique de Koekelberg, sur les thèmes du Congrès.

Le congrès sera aussi fait des multiples initiatives offertes par les paroisses et communautés dans les églises mais aussi dans les rues, et de quatre tables rondes organisées avec des acteurs de la Société civile.

Bruxelles et les arts
L’art sera également à l’honneur sous diverses formes : concerts de musique classique à la Cathédrale, festival « Cinéastes et spiritualité » au Flagey, pièces de théâtre, dont « Oscar et la dame rose » d’Eric-Emmanuel Schmitt au Vaudeville. « Car la beauté mène au recueillement, et donc à Dieu », souligne le vicariat.

Signe de l’ouverture œcuménique de l’événement, une exposition temporaire « A travers la Bible » sera organisée sur la Place de la Monnaie, en collaboration avec la communauté protestante de Bruxelles.

La prière sera abondamment présente dans de multiples lieux de Bruxelles : églises, chapelles, écoles, cliniques, maisons de retraite, monastères et communautés, … Ainsi, un reliquaire de Ste Thérèse de Lisieux pourra être vénéré en l’église de Notre-Dame du Sablon, et de nombreuses veillées seront organisées dans les églises de Bruxelles. Et le Frère Aloïs, successeur de Fr Roger de Taizé, sera présent, avec d’autres frères de la Communauté de Taizé, pour animer la veillée de réconciliation du vendredi 3 novembre à la Cathédrale.

Les chiffres
Les organisateurs attendent quelque 100.000 participants, dont une cinquantaine de cardinaux, et 1500 visiteurs venant surtout de France, du Portugal, des Pays-Bas, d’Autriche, d’Allemagne, de Hongrie, et qui seront logés dans des familles bruxelloises.

Environ 75 mouvements et associations de chrétiens participent à l’événement, et 600 projets de paroisses ou mouvements de Bruxelles.

Un dernier chiffre ? Le congrès sera financé à 50% par les congressistes, pour 40 % par des dons privés et 10% par la vente de livres, CD, etc. : le budget du congrès s’élève à un million d’euro.