ROME, Lundi 19 juin 2006 (ZENIT.org) – « Que la Croix des jeunes soit signe de paix et d’espérance pour tous les Togolais », s’est exclamé l’archevêque de Lomé, qui accueille la croix des JMJ dans son pèlerinage africain, rapporte l’agence vaticane Fides.
« Accueillons de tout notre cœur et à bras ouverts la Croix de la Journée Mondiale de la Jeunesse pour que le Christ s’enracine dans nos cœurs, dans nos cultures, nos traditions et la société et parce que les togolais se reconnaissent comme frères et sœurs et peuvent vivre en paix », a en effet affirmé Mgr Philippe F. Kpodzro.
L’arrivée de la Croix et de l’icône de la Vierge Marie qui l’accompagne, a été célébré le 12 juin à l’église du Christ Roi de Kodjoviakopé, la capitale togolaise, Lomé, en présence de Mgr Kpodzro, du P. Christian Agbelekpo, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires, de prêtres, de religieuses et de fidèles laïcs, et d’une délégation de jeunes du Ghana, conduite par le P. Charles Poku, aumônier national des jeunes.
Les deux symboles religieux provenaient en effet du pays voisin, le Ghana. A la frontière entre les deux pays, une foule joyeuse de centaines de personnes a accueilli la Croix et l’icône de la Vierge. Parmi les participants se trouvaient aussi des personnes de confession non chrétienne.
Dans son discours, Mgr Kpodzro a rappelé la signification de la Croix, comme histoire du salut, de l’intercession de Moïse en faveur du peuple de Dieu jusqu’à la mort et à la résurrection de Jésus.
Selon Justine Mathey, responsable diocésaine des jeunes du diocèse de Lomé, l’arrivée de la Croix est un signe de grâce pour toute la population togolaise, éprouvée par une situation politique, sociale et économique difficile.
C’est en 1984 devant plus de 300.000 jeunes du monde entier réunis à Rome pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, le dimanche des Rameaux, que Jean-Paul II a confié aux jeunes du monde ce symbole de l’amour du Christ pour l’humanité : la croix avait été offert à la dévotion des pèlerins en la basilique Saint-Pierre tout au long de l’Année Sainte de la Rédemption (1983-1984), qui marquait le 1950e anniversaire de la mort et de la résurrection du Christ.