Bilan du congrès de l’Union Internationale Chrétienne des Dirigeants d’Entreprise

Il s’est déroulé du 25-27 mai à Lisbonne

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ROME, Vendredi 2 juin 2006 (ZENIT.org) – Le XXIIe Congrès mondial de l’Union Internationale Chrétienne des Dirigeants d’Entreprise (UNIAPAC) s’est déroulée à Lisbonne du 25 au 27 mai. Un communiqué de presse présentant un bilan du Congrès vient d’être publié.

Le communiqué précise que ce Congrès a rassemblé « plus de 1000 chefs d’entreprises pour la session d’ouverture et ensuite plus de 350 venus du monde entier pour deux jours intenses de travaux et d’échanges ».

« Venant de 20 pays (de l’Océan Indien, d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Amérique Latine), les participants ont réfléchi sur le thème : “Empowering business leaders to serve mankind in the modern world” (Développer les Compétences des Entrepreneurs pour servir les personnes dans le monde moderne), avec l’aide de quelques grands témoins : le cardinal Renato Martino (Conseil Pontifical Justice et Paix), Ernest-Antoine Seillière (Président de l’UNICE), Bertrand Collomb (Président de LAFARGE SA), Francesco Merloni (Président MTS Group), Lorenzo Servitje (Fondateur du groupe Bimbo), Gérard Van Schaik (Président EFMD) et beaucoup d’autres… », poursuit le communiqué.

Plusieurs idées fortes sont ressorties des travaux du Congrès, toujours selon le communiqué :

Les entreprises et leurs dirigeants, confrontés à la mondialisation et à la fragilisation de leurs activités, sont appelés à développer la formation de leurs employés en prenant en compte non seulement leur situation actuelle mais aussi leur possible situation future.

La Responsabilité Sociale de l’Entreprise et du dirigeant comporte non seulement les trois volets classiques économique, social et environnemental, mais implique de prendre concrètement en considération la situation de chaque personne et son accomplissement personnel.

La Responsabilité Sociale ne peut se réduire à un effet d’annonce mais doit s’inscrire dans un long processus et dans la durée. Etre réellement socialement responsable suppose de mettre en œuvre des projets précis et d’en mesurer régulièrement les progrès.

Même dans le difficile contexte économique actuel, les Dirigeants Chrétiens non seulement ont encore la possibilité d’agir pour améliorer les choses, mais ont l’immense devoir de le faire. En évitant tout autant l’optimisme aveugle que la résignation, en particulier quand ils sont confrontés au désespoir, et en s’appuyant sur leur foi, les dirigeants chrétiens doivent à la fois accepter leurs propres fragilités (et celles des autres) et, dans le but de servir les personnes à travers l’économie, oser prendre des risques et tenter des projets exemplaires et innovants.

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ZENIT Staff

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