Des enfants plus forts par fécondation in vitro ?

ROME, Jeudi 2 février 2006 (ZENIT.org) – D’après une étude de la revue « Reproductive BioMedicine », le poids d’un enfant à naître dépendrait de la division cellulaire de l’embryon humain dans les 2 ou 3 premiers jours de l’existence, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

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Pour cela l’équipe du docteur Eliane Lieberman a examiné 447 dossiers de femmes qui ont eu recours à la technique de la fécondation in vitro et qui ont eu un enfant unique et bien portant. Ils ont comparé le poids des enfants à la naissance et le nombre de cellules qui constituaient l’embryon 72 heures après la fécondation in vitro.

Selon que les embryons aient été réimplantés chez les futures mères avec moins de 7 cellules, avec 7 ou 8 cellules ou plus de 8 cellules, les poids moyens des enfants de ces 3 groupes à la naissance étaient respectivement de 3 388, 3 452 et 3 550 grammes. D’après leurs conclusions, chaque cellule embryonnaire supplémentaire au stade de l’implantation utérine correspondrait donc à un gain de 42,7 grammes.

Le journaliste précise que l’on peut imaginer sélectionner les embryons selon leur nombre de cellules pour ne réimplanter que ceux prédisposés à un poids optimal.

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ZENIT Staff

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