ROME, Mercredi 8 juin 2005 (ZENIT.org) – Les deux prêtres polonais que le pape Jean-Paul II devait béatifier à Rome le 24 avril seront béatifiés à Varsovie le 19 juin prochain par le cardinal Glemp, au terme du congrès eucharistique national polonais.
Le 24 avril dernier en effet, le pape Benoît XVI a inauguré son pontificat, place Saint-Pierre.
C’est donc le cardinal Josef Glemp, archevêque de Varsovie, qui présidera au nom de Benoît XVI la béatification du P. Ladislas Findysz (1907-1964) et du P. Bronislas Markiewicz (1842-1912).
Déjà, le 14 mai dernier, le préfet de la congrégation pour les Causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins, avait présidé au nom du pape la béatification de deux religieuses, l’américaine Marianne Cope (1838-1918), membre des Sœurs de saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai, et Ascension du Cœur de Jésus (1868-1940), co-fondatrice des Missionnaires dominicaines du Rosaire, qui se consacrent à l’évangélisation des tribus d’Amazonie.
Le P. Daniel Ols, o. p., rapporteur de la congrégation pour les Causes des saints, à confié à Zenit que la congrégation souhaitait en effet depuis un certain temps que les célébrations permettent de faire la différence entre une béatification et une canonisation, qui engage le magistère pontifical.
Paul VI avait présidé la béatification du Père Kolbe dans un contexte spécial, la Pologne étant alors sous le joug communiste.Certaines béatifications, comme celle du Padre Pio par exemple, ont attiré à Rome plus de pèlerins que sa canonisation, expliquait en substance le P. Ols.
Le P. Ladislas Findysz sera béatifié en tant que martyr du communisme, martyre reconnu par un décret de la congrégation pour les Causes des saints approuvé par Jean-Paul II le 20 décembre dernier. Il exerça son apostolat en temps de guerre puis sous le régime communiste, qui le fit incarcérer en 1963. En prison, il subit humiliations et mauvais traitements. Epuisé, il mourut quelques jours avant la date prévue pour sa libération.
Le P. Bronislas Markiewicz, salésien, se soucia tout particulièrement de la jeunesse pauvre et des orphelins. Il a fondé deux branches masculine et féminine des religieux de Saint Michel Archange. Un miracle dû à son intercession a été reconnu par un décret de la congrégation ad hoc et approuvé par Jean-Paul II également le 20 décembre dernier.