Pour célébrer l’eucharistie, à « l’école des saints »

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Lettre de Jean-Paul II aux prêtres (3)

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CITE DU VATICAN, Vendredi 18 mars 2005 (ZENIT.org) – Pour célébrer dignement l’eucharistie, Jean-Paul II invite les prêtres, dans sa lettre pour le Jeudi saint 2005, à se mettre à « l’école des saints ».

« Nous prêtres, nous sommes les célébrants de ce très saint Mystère, mais aussi ses gardiens. C’est de notre relation à l’Eucharistie que la condition « sacrée » de notre vie tire aussi son sens le plus exigeant. Cette condition doit transparaître dans toute notre manière d’être, mais avant tout dans notre façon même de célébrer », souligne le pape.

Il recommande l’exemple des saints dont la seule façon de célébrer touchaient les fidèles: « Mettons-nous pour cela à l’école des saints! L’Année de l’Eucharistie nous invite à redécouvrir les saints qui ont manifesté avec une force particulière la dévotion à l’Eucharistie (cf. Mane nobiscum Domine, n. 31). De nombreux prêtres béatifiés et canonisés ont donné, à ce sujet, un témoignage exemplaire, suscitant la ferveur des fidèles présents à leurs Messes ».

En outre, Jean-Paul II recommande l’adoration eucharistique : « Nombre d’entre eux se sont distingués par leur adoration prolongée du Saint-Sacrement. Se tenir devant Jésus Eucharistie, mettre à profit, d’une certaine manière, nos « solitudes » pour les remplir de cette Présence, signifie donner à notre consécration toute la profondeur de l’intimité avec le Christ, qui fait la joie de notre vie et qui lui donne sens ».

Par sa façon, le prêtre, dit le pape, transmet le sens de ce « prodige » : « « Mysterium fidei! ». Après chaque consécration du pain et du vin, le prêtre exprime, par cette exclamation, l’étonnement toujours nouveau pour le prodige extraordinaire qui s’est accompli entre ses mains. C’est un prodige que seuls les yeux de la foi peuvent percevoir ».

A propos de la consécration du pain et du vin, il explique la « transsubstantiation » en ces termes : « Les éléments naturels ne perdent pas leurs caractéristiques extérieures, puisque les « espèces » restent du pain et du vin; mais, par la puissance de la parole du Christ et de l’action de l’Esprit Saint, s’opère la transformation de leur « substance » en substance du corps et du sang du Christ ».

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ZENIT Staff

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