Autriche et Grèce : la marque du christianisme en Europe

CITE DU VATICAN, Mardi 8 mars 2005 (ZENIT.org) – La marque du christianisme en Europe et les valeurs à défendre sont au centre des deux messages adressé par le pape Jean-Paul II depuis le Gemelli aux nouveaux ambassadeurs d’Autriche et de Grèce près le Saint-Siège, MM. Helmut Turk, et Stavros Lykidis qui ont présenté hier au Vatican leurs lettres de créance (cf. ZF050307). Ils ont été reçus par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano.

Le pape souligne dans son message à l’ambassadeur de Grèce que l’Union européenne : « Dans le monde d’aujourd’hui, fragilisé par le risque du terrorisme et par la permanence de conflits durables et toujours menaçants, l’Union européenne apparaît à bien des égards comme un modèle de volonté politique en faveur de l’union des peuples et pour la paix. Le Saint-Siège ne peut que s’en réjouir et inviter les peuples européens qui y sont engagés à œuvrer de toutes leurs forces en faveur du dialogue et de l’entente entre les peuples, ainsi qu’au renforcement des institutions internationales chargées de les garantir. Comme je l’ai fréquemment rappelé, un tel effort ne pourra aboutir que s’il s’accompagne d’une volonté de justice au niveau international, et donc d’une politique courageuse de développement en faveur des pays les plus défavorisés, notamment sur le continent africain ».

Dans son message au nouvel ambassadeur d’Autriche, le pape souligne sa vocation politique dans le cadre de l’Europe : celle d’un pays-pont qui aujourd’hui à l’avenir peuvent beaucoup donner à l’Europe et au monde. Mentionnant l’élargissement de l’Union européenne à l’Est, le pape rappelle l’importance de l’Union en tant que communauté de valeurs et l’importance de politiques en faveur de la vie. Il mentionne aussi ses trois voyages en Autriche et le rassemblement des Eglises de l’Europe de l’Est qui a eu lieu l’an dernier à Mariazell, qui a rappelé l’identité catholique de ce pays.

Le pape n’a pas manqué d’ évoquer les funérailles du cardinal Franz König, signe que l’Autriche, en dépit de toute, est attachée à la foi chrétienne.