Thomas, étudiant nantais, témoigne : « la loi de 1975 nous met mal à l’aise car elle ne propose pas d’alternative à l’avortement ». Racontant comment certaines de ses amies ont été contraintes à avorter, il se rappelle « sur le coup elles étaient soulagées d’avorter, mais après elles regrettaient. J’en ai vu s’effondrer en larmes ».
Emile, 24 ans, a été sensibilisé par des jeunes nés après la loi Veil et ayant « le complexe du survivant » de ceux qui souffrent d’avoir eu un frère ou une soeur avorté. Au sein de l’association Life Parade, il se bat « pour protéger l’être humain » et interpelle le gouvernement qui « ne fait rien pour faire baisser le nombre d’IVG alors que l’on connaît les raisons à l’origine, qui sont la précarité et les pressions de l’entourage ».
Le magazine Famille Chrétienne recense à cette occasion les structures d’accueil existantes pour accueillir les femmes enceintes en grande difficulté. Il présente notamment le travail quotidien de la maison Tom Pouce, reconnue par les services sociaux, des maisons d’accueil Magnificat et Bethléem.