Les associations, qui ont manifesté tout au long du processus législatif pour dénoncer les « insuffisances et abandons », se disent aujourd’hui « satisfaites » par la version finale. Marie-Sophie Dessaulle, présidente de l’Association des Paralysés de France (APF), explique « le texte s’est amélioré et répond mieux à nos attentes. Mais nous devons rester vigilants pour que les décrets ne soient pas en retrait ». Jean Canneva, président de l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam), estime que « ce texte est intéressant car il pointe les différences entre les types de handicap – moteurs, sensoriels, mentaux ou psychiques – non pas pour les stigmatiser mais pour que les réponses apportées soient adaptées ».
Les principales innovations du texte concernent l’amélioration des ressources, la création de maisons départementales avec un guichet unique pour les informations pratiques auprès des personnes handicapées, la création d’une prestation de compensation des conséquences du handicap, une meilleur accessibilité (un délais de 10 ans est fixé aux transports et lieux publics pour être accessibles), la mise en place de mesures incitatives pour l’emploi et l’accès facilité à la scolarité.
Ces mesures devraient être en partie financées par les 850 millions d’euro dégagés par la journée de solidarité.
On peut consulter en ligne, sur le site de « généthique », le projet de loi discuté à l’Assemblée en deuxième lecture.