À ce titre, le Père Plante succédera éventuellement à un confrère canadien, Mgr Raoul Corriveau, P.M.E., qui est maintenant âgé de 74 ans, précise un communiqué de la conférence des évêques catholiques du Canada (www.cccb.ca). Selon les normes du droit canonique, tout évêque qui atteint 75 ans doit présenter sa démission au Saint-Père qui peut l’accepter sur le champ ou la reporter à un moment ultérieur. Pour faciliter la transition, le pape nomme parfois un évêque coadjuteur (du latin adjuvare, aider) pour assister l’évêque en fonction comme dans le présent cas.
Mgr Plante est né à Montréal en 1936. Il a été ordonné comme prêtre de la Société des prêtres des missions étrangères (P.M.E.) en 1961. Par la suite, il a complété des études en théologie à l’Université Grégorienne de Rome et en théologie morale à l’ Académie Alphonsienne de Rome. Il détient d’ailleurs un doctorat dans cette dernière discipline.
L’évêque-élu connaît bien le Honduras puisque, depuis 1970, il y œuvre comme missionnaire jusqu’à ce jour sauf pour la période allant de 1997 à 2003 où il a travaillé au Conseil central de sa Société de vie apostolique, à Rome, d’abord comme assistant puis comme vicaire général et secrétaire général. Depuis son retour d’Europe, il occupait les fonctions de directeur national des Oeuvres pontificales missionnaires et de directeur de la formation des agents pastoraux du diocèse de Choluteca. Son ordination épiscopale a été fixée au 2 février prochain.
Au total, neuf évêques d’origine canadienne exercent leur ministère ailleurs dans le monde. Outre Mgr Plante et Mgr Corriveau, six d’entre eux ont une charge diocésaine en Nouvelle-Guinée, au Pérou, au Malawi, au Tchad, en Ouganda et aux États-Unis. Le neuvième, Mgr Michael Miller, C.S.B., est en poste à Rome comme secrétaire de la Congrégation pontificale pour l’éducation catholique.
