A propos des troubles post-abortifs on peut se reporter au livre du Dr Philippe de Cathelineau « Les lendemains douloureux de l’avortement », éditions CLD à Tours ; (ISBN 2-85443-427-7).
Jusqu’en 2000, les conseillers du Centre de liaison des équipes de recherche (Cler) ont réalisé 20.000 entretiens pré-IVG par an dans des centres de planification hospitaliers. Depuis 2001, avec la révision de la loi Veil, cet entretien n’est plus obligatoire et le nombre est passé à 900 par an.
Par contre, on rencontre maintenant les souffrances provoquées par des avortements passés. Ce qu’on appelle les syndromes post-abortifs sur lesquels le professeur canadien Philippe Ney, pédopsychiatre, a beaucoup travaillé. En France l’association Agapa fondée dans le diocèse de Paris ou Mère de Miséricorde proposent des parcours de guérison aux hommes et aux femmes qui vivent avec des cicatrices douloureuses et profondes d’avortements passés. Mère de Miséricorde ainsi que Tom Pouce accueillent des femmes enceintes en difficulté.
De son côté la Confédération Nationale des associations familiales catholiques (AFC) travaille pour faire évoluer la loi. Elle propose de réorienter une partie des 61 millions d’euros consacrés à l’avortement vers les associations qui accompagnent les femmes en détresse pour les aider à garder leur enfant. Les AFC demandent également que soit réalisée une évaluation des conséquences physiques et psychologiques sur les femmes et les couples après 30 ans de légalisation de l’avortement.