Pour Jean-Paul II, « les besoins fondamentaux des déshérités et des exclus sont une priorité ».
C’est pourquoi le pape recommandait : « Il faut accélérer la mutation de l’économie internationale qui a plongé beaucoup d’entre eux dans la précarité ou le désespoir ».
L’Eglise, rappelait le pape, « accompagne de près de nombreuses personnes ou des familles qui subissent les terribles conséquences de ce phénomène ».
Il insistait : « La foi catholique, professée par la grande majorité de la population suscite, du fait de son dynamisme, un comportement personnel et social ouvert, favorisant, lorsqu’il n’y a pas de séparation entre la foi et la vie, une existence sans incohérences ni fractures, évitant la tentation du recours à la violence, l’égoïsme, la corruption, car l’Eglise, fidèle à sa mission, offre ses orientations pour affronter les défis éthiques contemporains ».
Pour Jean-Paul II, ce dynamisme constitue un « signe que la grande vitalité de la foi peut continuer à soutenir les efforts d’un peuple noble engagé dans le progrès sans renier ses racines chrétiennes ».
Ainsi, les valeurs sociales seront, avertissait le pape, « d’autant mieux respectées qu’elles seront fondées sur l’honnêteté ou la solidarité, seules valeurs morales capables de corriger les injustices, les inégalités sociales, les individualismes personnels ou collectifs qui menacent la promotion du bien commun ».
Par ailleurs le pape recommandait de placer parmi les objectifs gouvernementaux « la défense de la vie humaine et de la famille, si menacées aujourd’hui par une conception équivoque de la modernité et de la liberté ».
Enfin, pour ce qui est des Péruviens de la diaspora, à la recherche de « conditions de vie meilleures », Jean-Paul II les invitait à se sentir partie prenante dans la recherche de solutions pour leur pays d’origine. « Malgré l’éloignement, le Pérou voit toujours » en eux « ses enfants », affirmait le pape.