“Lorsque l’on viole les droits des pauvres, on n’accomplit pas seulement un acte politiquement incorrect, et moralement inique”, a déclaré le pape en Italien, mais aussi ce que le pape appelle un “délit religieux”, parce que “le Seigneur est le tuteur et le défenseur des miséreux et des opprimés, des veuves et des orphelins, c’est-à-dire de ceux qui n’ont pas de protecteurs humains”.
“Nous venons d’écouter un des «Psaumes royaux», très cher à la tradition juive et chrétienne, a rappelé le pape en français. Ce psaume souligne l’engagement moral du souverain, appelé à gouverner selon le droit et la justice”.
En polonais, le pape insistait : “Le psalmiste souligne la responsabilité qu’assume celui auquel le pouvoir a été confié. Celui qui a le pouvoir doit être juste et honnête, doit apporter la paix et avoir soin des plus faibles et des nécessiteux . S’il exerce ainsi le pouvoir, il jouira de l’estime de ses subalternes, et, comme l’écrit le psaume, “on priera pour lui chaque jour, il sera béni pour toujours”.”
La catéchèse du pape en français disait encore : “De même que le Seigneur gouverne le monde avec droiture et vérité, de même le roi, son représentant sur la terre selon l’ancienne conception biblique, doit se conformer à l’action de Dieu. La tradition a interprété ce psaume comme une annonce de la venue du Christ, le Messie promis qui vient inaugurer son Règne éternel et universel”.
En français toujours, le pape a ajouté : “Je salue cordialement les pèlerins francophones présents à cette audience. Que le Seigneur éclaire votre chemin et qu’il vous conduise à la joie de Noël!”
Aux malades, aux jeunes et aux jeunes mariés, le pape disait, en italien : “Je vous invite tous à regarder vers Jésus, le Fils de Dieu qui, en ce temps de l’Avent, nous attendons comme notre Sauveur. Qu’il vous soutienne à chaque moment de votre vie !”