Europe: Les évêques pour la solidarité comme instrument de paix

« La solidarité est l’âme de l’Europe »

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CITE DU VATICAN, Vendredi 30 avril 2004 (<a href= »http://www.zenit.org/ »>ZENIT.org) – A la veille de l’élargissement de l’Union européenne à dix nouveaux membres, les évêques européens appellent à davantage de solidarité entre les citoyens et entre les Nations : ils y voient un instrument de paix.

Le 1er mai en effet l’Union européenne comptera 25 membres et quelque 450 millions d’habitants, en accueillant la Pologne, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, et deux îles, Malte et la partie grecque de Chypre.

Dans un document intitulé « la solidarité est l’âme de l’Europe », la Commission des évêques catholiques de la Communauté européenne (COMECE), souligne le besoin de faire face à des disparités économiques et sociales qui marquent l’Europe des « 25 ».

Mais les évêques européens rappellent que la paix est elle-même « la forme de solidarité qui a permis à l’Europe de surmonter le déclin et les catastrophes dont elle a été victime dans la première moitié du XXe siècle ».

L’union est donc appelée, disent-ils, à « promouvoir la solidarité comme instrument de paix dans le reste du monde aussi ».

Les évêques recommandent en particulier qu’en vue du nouveau cadre financier de l’Union, qui doit entrer en vigueur en 2007, ce soit la solidarité qui inspire les prochaines négociations pour une distribution plus équitable des ressources.

Constituer « un noyau dur européen » ou un « groupe de pionniers » qui ignore les institutions communautaires existantes, est contraire, avertit la COMECE, au principe de la solidarité.

Pourtant, reconnaissent les évêques, cela ne signifie pas empêcher le développement des différents pays, dans le respect des dispositions des traités européens.

La COMECE précise que la solidarité interne à l’Union ne doit en rien diminuer l’obligation d’assister les pays les plus pauvres de la planète. C’est pourquoi les évêques demandent que l’Union s’engage à destiner les 0, 7 % de son produit intérieur brut (PIB) à la coopération et au développement.

La solidarité, écrivent-ils, « ne comprend pas seulement les biens matériels, mais aussi spirituels »; par exemple la curiosité accueillante aux différentes cultures, aux coutumes, le désir d’amitié, la connaissance de l’histoire de l’autre.

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ZENIT Staff

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