5e jour : "Jésus entre à Jérusalem à dos d’âne et il se révèle ainsi comme Prince de la Paix"

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Suggestions pour la méditation de la Parole

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CITE DU VATICAN, Mercredi 21 janvier 2004 (ZENIT.org) – « Jésus entre à Jérusalem à dos d’âne et il se révèle ainsi à la foule comme Prince de la Paix », rappellent les subsides pour la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, préparés par les Eglises d’Alep.

Voici les indications suggérées pour le 5e Jour de cette « semaine », jeudi 22 janvier (cf. www.vatican.va)

Lectures bibliques

Ce n’est pas à la manière du monde que je vous donne (ma paix) (Jn 14, 27)

Paix et violence:
la paix de Dieu et la paix du monde

Es 11, 1-17 Il ne se fera ni mal, ni destruction sur toute ma montagne sainte

Ps 119 (118), 161-165 Grande est la paix de ceux qui aiment ta Loi

Rm 12, 18-21 Sois vainqueur du mal par le bien

Jn 12, 12-19 Béni soit au nom du celui qui vient

Méditation

C’est le péché qui a brisé la relation entre Dieu et l’être humain déchu. Nous devons nous battre pour survivre, nous devons travailler durement et affronter les souffrances, la maladie et l’inéluctabilité de la mort. L’existence humaine est souvent guidée par l’égoïsme et la rivalité, et les hommes vivant dans la crainte et l’inimitié ont perdu le don de la paix. Nombreux sont ceux qui nient l’existence de Dieu et qui cherchent à contrôler le monde pour leurs propres fins.

Dans l’Ancien Testament, nous lisons que les hommes, pour s’assurer leur propre sécurité, construisaient des murs et opprimaient les nations voisines dans l’attente du «Jour du Seigneur». Selon les prophètes de l’Ancien Testament, la paix était le signe des derniers jours et le Messie était le Roi de la paix attendue. Le Prophète Isaïe décrit plus clairement le Messie attendu comme «le serviteur souffrant de Dieu», le «Prince de la Paix» qui accordera sa paix éternelle bâtie sur la charité et le sincère repentir.

Dans le Nouveau Testament, Jésus entre à Jérusalem à dos d’âne et il se révèle ainsi à la foule comme Prince de la Paix. Devant Pilate, il dit solennellement que son royaume n’est pas de ce monde. Le Christ est notre paix et, à travers lui, nous sommes réconciliés avec Dieu le Père. Il nous commande de nous aimer les uns les autres comme lui et le Père nous aiment, afin de nous réconcilier avec nos frères.

Aujourd’hui, nous pouvons être tentés de bâtir notre propre sécurité sur l’oppression des autres et la course aux armements. C’est là rechercher un genre de paix factice totalement opposé à la volonté de Dieu. Nous devrions construire la paix en cherchant à nous réconcilier les uns avec les autres et à promouvoir la compréhension et la justice. Nous ne devons pas chercher à nous venger mais laisser le jugement dernier à Dieu.

Si nous voulons appeler à cette paix au niveau international, ce désir doit avant tout se refléter dans la vie de nos Églises. Les chrétiens doivent essayer de se comprendre les uns les autres et doivent travailler et prier pour l’unité de l’Église. Cette paix et cette unité sont l’œuvre du Saint-Esprit en nous.

Prière

Seigneur, Dieu de la paix, source de toute consolation,
accorde-nous le don de ton Esprit Saint.
Dans un monde qui cherche la sécurité à travers la violence
et la guerre,
fais de nous des messagers
de ta paix.
En tant que membres de ton Église, Corps du Christ,
pardonne-nous le péché de nos divisions
et donne-nous le courage de rechercher l’unité
que tu nous offres, que tu désires
et dans laquelle
repose notre paix.
Au nom du Christ, nous te prions. Amen.

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ZENIT Staff

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