ROME, lundi 13 octobre 2003 (ZENIT.org) – Le président de la Commission pour la Famille de la Conférence des Evêques d’Autriche, Mgr Klaus Küng, estime que la situation de la famille est « dramatique » dans toute l’Europe. La baisse de la natalité et l’augmentation des divorces ont pris des proportions « inimaginables il y a trente ans », déclare-t-il.
Mercredi dernier, au cours d’un discours prononcé dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la fondation de l’Institut autrichien pour le mariage et la famille, Mgr Klaus Küng a insisté sur l’importance de l’institution familiale. Il a évoqué les tendances de la société actuelle comme la cohabitation et l’union entre personnes homosexuelles. Nous citons le service d’information de la Conférence Episcopale italienne SIR.
« Une société ne peut être saine que si elle promeut l’idéal réalisable d’une famille avec des enfants, basée sur le mariage », a affirmé Mgr Küng. Selon lui, c’est un modèle pour lequel « il vaut la peine de s’engager » au niveau de la politique sociale, en soutenant « le désir répandu » d’une vie familiale « traditionnelle ».
Evoquant la baisse de la natalité et l’augmentation du nombre des divorces, l’évêque de Feldkirch a affirmé que cette tendance peut évoluer. La foi joue là un « rôle fondamental », estime-t-il.
Mgr Küng précise que l’Etat a également un rôle à jouer : « La crise actuelle du système des retraites et du système sanitaire ne peut être résolue à long terme qu’avec davantage d’enfants », a-t-il poursuivi.
L’évêque autrichien explique cependant que l’aide économique aux parents « n’est pas le seul facteur » déterminant pour parvenir à une augmentation de la natalité : il faut « un changement de mentalité en ce qui concerne la vie, les sentiments et l’amour ».
Mgr Küng déplore « l’érotisation absurde et nuisible de la société » et met l’accent sur l’importance d’une « éducation sexuelle adaptée à l’âge et complète » pour les enfants, qui revient « en premier lieu aux parents ».
