ROME, mardi 7 octobre 2003 (ZENIT.org) – C’est avec une « préoccupation croissante » que les franciscains de la Custode de Terre Sainte considèrent la barrière de ciment et de barbelé de 350 kilomètres que le gouvernement israélien est en train d’ériger pour empêcher l’entrée de terroristes palestiniens sur son territoire.
Le 1 octobre, la construction de 42 autres kilomètres du « mur de la sécurité » en Cisjordanie, a été approuvée.
Le père Giovanni Battistelli, custode de Terre Sainte, dénonce: « Depuis quelque temps nous souffrons des limitations imposées à l’émission de visas et aux déplacements ; même ce mur que les Israéliens sont en train de construire passe par certaines de nos propriétés à Betfagé et dans d’autres lieux ».
« A Betfagé nous sommes en train de construire des appartements pour les familles chrétiennes pour éviter leur émigration », a expliqué le père Battistelli au service d’information de la Conférence Episcopale italienne SIR.
Les religieux tentent de trouver une solution avec l’aide des avocats. « Nous sommes pessimistes » reconnaît toutefois le père Battistelli. « S’il abattent les maisons des autres, quel espoir avons-nous de récupérer notre terrain ? » se demande-t-il.
« Nous sommes tous victimes des conséquences de cette situation, à commencer par les chrétiens », déplore le franciscain.