« Comment ne pas tourner le regard aujourd’hui avec affection et préoccupation vers ces chères populations ? Terre riche de ressources humaines et spirituelle, l’Afrique continue à être marquée par tant de difficultés et de problèmes. Puisse la communauté internationale l’aider à construire un avenir d’espérance. Je confie mon appel à l’interceesion de Daniel Comboni, grand évangélisateur et protecteur du Continent noir ».
Le pape insistait aussi sur ce qu’il appelle « l’urgence de la mission ad gentes à notre époque aussi ».
Le pape disait « la nécessité d’évangélisateurs qui aient l’enthousiasme et la passion apostolique de l’évêque Daniel Comboni, apôtre du Christ parmi les Africains. Il a employé les ressources de sa riche personnalité et de sa solide spiritualité pour faire connaître et accueillir le Christ en Afrique, un continent qu’il aimait profondément ».
La partie de l’homélie de Jean-Paul II en allemand saluait la personnalité d’Arnold Janssen, fondateur des Verbites : « Son activité sacerdotale fut pleine du zèle à diffuser la Parole de Dieu en utilisant les nouveaux moyens de communication de masse, spécialement la presse ».
« Il aimait répéter, souligne le texte en allemand : « L’annonce de la Bonne Nouvelle est la première et principale expression de l’amour du prochain ». »
A propos de saint Josef Freinademetz, l’homélie relevait cette déclaration du missionnaire en Chine : « Je ne considère pas ma vie missionnaire comme un sacrifice que j’offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait me donner ».
« Avec la ténacité typique des montagnards, ce généreux « témoin de l’amour » a fait don de lui-même aux populations chinoises du Shandong méridional. Par amour et avec amour, il a embrassé leur conditions de vie, selon le conseil qu’il donnait lui-même à ses missionnaires : « Le travail missionnaire est vain si l’on n’aime pas et si l’on n’est pas aimé ». Modèle exemplaire d’inculturation évangélique, ce saint a imité Jésus qui a sauvé les hommes en partageant jusqu’au bout leur existence ».
Jean-Paul II insistait enfin sur l’appel de chaque fidèle « à tendre constamment à la sainteté ». C’est pourquoi il confiait chacun à « la reine des Saints », « Etoile de la Nouvelle Evangélisation », Marie, « Reine des missions ».