Nous avons à ce propos publié hier la dépêche de l’agence catholique belge « Cathobel » (www.cathobel.be) qui démontait la soi-disant interview accordée par le cardinal Ratzinger à un hebdomadaire allemand (cf. ZF031001).
Mgr Stanislas Dziwisz déplore que des commentaires aient profondément détourné de leur sens les propos du cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Le cardinal a été profondément ému, a confié Mgr Dziwisz aux journalistes accrédités venus pour l’audience du président lituanien, confirmant ce que dévoilait hier Cathobel : le préfet de la Doctrine de la Foi n’a pas accordé d’entrevue à la revue allemande en question.
Rencontrant un journaliste, il a pu seulement dire : « Le pape est malade : priez pour lui ».
Le secrétaire du pape, qui l’assiste à tous les moments de la journée a demandé aux journalistes de ne pas « dramatiser » ni « exagérer » les problèmes de santé de Jean-Paul II, soulignant que beaucoup de nouvelles publiées au cours de ces dernières années se sont révélées fausses.
Reprenant à sa manière une plaisanterie qui court parmi les journalistes polonais, il ajoutait : « Beaucoup de journalistes qui ont écrit longuement sur la santé du pape sont aujourd’hui au Ciel ».
A tel point, confiait à Zenit un journaliste de la télévision polonaise, qu’une superstition s’est installée dans l’esprit des journalistes polonais : cela porte malheur de dire que le pape va mal.
Le pape Jean-Paul II a certes eu une difficulté de santé qui l’a obligé à annuler l’audience du mercredi la semaine dernière. Mais loin d’alléger son programme, le pape a réagi à ce malaise en ajoutant de nouveaux engagements à un emploi du temps déjà chargé en octobre : un consistoire et la messe avec de nouveaux cardinaux.
Samedi, le pape recevait la présidente des Philippines, et ne serait-ce que ce matin, le président de la Lituanie, quatre évêques des Philippines, en visite ad limina, et le cardinal Re, préfet de la congrégation pour les Evêques.
Pour ce qui est des deux grands rendez-vous les plus proches : dimanche 5 octobre, le pape doit présider trois canonisations place Saint-Pierre et recevoir les pèlerins lundi prochain. Mardi 7 octobre, Jean-Paul II se rendra à Pompéi au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire.
