Le Saint-Siège défend les droits des personnes handicapées à l'ONU

Intervention de Mgr Celestino Migliore

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CITE DU VATICAN, Vendredi 20 juin 2003 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège a défendu les droits des personnes handicapées devant l’Organisation des Nations Unies.

L’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, Mgr Celestino Migliore, a pris la parole devant le « Comité de protection et de promotion des Droits du handicapé », jeudi, à New York.

“Le handicap, disait-il, ne doit plus être considéré comme une punition ou une malédiction, mais plutôt comme une circonstance ordinaire de l’existence qui peut aider l’humanité à construire un monde fondé sur la solidarité, l’espérance et l’amour ».

« Le handicap, continuait l’archevêque, remet en question les stéréotypes et les conceptions de la « normalité » en favorisant dans la société civile la recherche de la signification la plus authentique de la « personne humaine ». « 

« C’est un défi pour le monde contemporain, affirmait le représentant du Saint-Siège: elle incite tout homme et les institutions à progresser vers la réalisation du bien commun ».

« Les personnes handicapées, disait encore Mgr Migliore, ont pleinement le droit d’être des sujets et des acteurs de toutes les activités sociales. Ce sont des personnes riches d’humanité et chacune a des droits et des devoirs comme tout autre être humain ».

« La solidarité avec les handicapés constitue, soulignait Mgr Migliore, une garantie supplémentaire pour l’intérêt général », et « permet le développement de bonnes relations » et donc « une justice véritable ».

La déclaration de l’ONU sur les Droits du Handicapé, date d’il y a 27 ans déjà, notait Mgr Migliore qui présentait un bilan plutôt positif: progrès de la science, accès aux soins et leur meilleure qualité, meilleure approche des malades et meilleur esprit de « compréhension ».

Mgr Migliore rappelait enfin les paroles de Jean-Paul II lors du Jubilé des Handicapés, en décembre 2000: « Dans une société riche de savoir scientifique et technique, on peut et l’on doit faire davantage dans tous les domaines de la vie sociale : recherche biomédicale pour la prévention des handicaps, soins, assistance, réhabilitation, réinsertion sociale ».

Mgr Migliore avait mentionné l’enthousiasme du Saint-Siège devant les déclarations du secrétaire général des Nations Unies, en octobre 2002 dans un discours qui mettait la sécurité de l’être humain au centre des préoccupations des Nations Unies.

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ZENIT Staff

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