CITE DU VATICAN, Jeudi 8 mai 2003 (ZENIT.org) – Jean-Paul II exhorte les Polonais à prolonger la « chaîne » de la sainteté dont saint Stanislas constitue le premier maillon, et à la transmettre aux générations futures.
Jean-Paul II a en effet adressé une lettre à son ancien diocèse de Cracovie et à toute l’Eglise de Pologne pour le 750e anniversaire de la canonisation, en 1253 par Innocent IV, de saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr (+1079).
Une indulgence plénière est accordée à cette occasion et aux conditions habituelles, aux fidèles qui se rendront sur la tombe de saint Stanislas, à Cracovie, dans la cathédrale de Wawel, ou au lieu de sa mort, à l’église Saint-Michel de Skalka.
Le saint est un « exemple de l’héroïsme de la foi, de l’espérance et de la charité, qui est réalisé chaque jour et assume la forme de l’héroïsme quotidien. Cette chaîne de la sainteté, dont le premier maillon en terre polonaise est Saint Stanislas ne peut être interrompue ».
Jean-Paul II invite les « fils de la terre polonaise » à se sentir « responsables de sa prolongation », et de sa transmission aux générations futures comme « le trésor le plus précieux ».
« Le défi que ce saint lance aujourd’hui à tous les fidèles est de croire en la sainteté!, exhorte le pape. Bâtissez votre vie sur le rocher qu’est la grâce divine, sans vous lasser, afin que sa force soit enracinée dans la fidélité à Dieu et à ses Commandements! »
« Il faut du courage, écrit le pape, pour transmettre et défendre le saint dépôt de la foi et en même temps de cet amour de Dieu qui se manifeste dans une incessante sollicitude pour l’homme, pour tout fils de Dieu exposé aux adversités qui semblent éteindre la lumière de l’espérance dans la victoire de la vérité, du bien et de la beauté, dans un avenir meilleur dans la réalité temporelle, et dans le bonheur éternel dans le Royaume de Dieu ».
Saint Stanislas, rappelle le pape, « a enseigné l’ordre moral dans la famille fondée sur le mariage sacramental ». « Il a enseigné l’ordre moral à l’intérieur de l’Etat, rappelant au roi (Boleslas, qui l’a fait assassiner, ndlr), qu’il devait avoir sans cesse devant lui la loi immuable de Dieu. Il a défendu la liberté, comme droit fondamental de tout homme et qu’aucun pouvoir ne peut enlever à personne sans raison, sans violer l’ordre établi par Dieu lui-même ».
Mais saint Stanislas a aussi été, souligne Jean-Paul II, le patron de l’unité de la Nation et des luttes pour la survie de la patrie durant la seconde guerre mondiale.
