« Cette rencontre, explique un communiqué de la JOC, concerne tous les chrétiens mais elle sera aussi l’occasion d’accueillir des jeunes d’autres religions, pour que chacun puisse faire découvrir aux autres, comment la foi peut contribuer à mieux vivre ensemble. « On est fait pour s’entendre ! », c’est accepter la différence et s’enrichir mutuellement.
« Divers mouvements d’Action catholique, des mouvements de la Mission ouvrière, des congrégations religieuses, des prêtres et des évêques sont invités à venir rencontrer les jeunes et à se rendre compte comment au quotidien ils vivent leur foi, ce qu’ils attendent des valeurs de leur religion, comment elle les aide à mettre en place un projet de vie.
Au cours de cette journée, deux temps forts marqueront la place de la foi dans la démarche des jocistes :
– Le message de la JOC et la présentation de la charte du « Vivre ensemble » (14H00) : la charte doit renforcer la capacité de chacun à être acteur de sa vie, elle doit donner envie aux jeunes de s’engager pour améliorer la société dans laquelle ils vivent par des actions collectives, afin que l’Homme retrouve sa place au cœur de ce monde, respecté pour ce qu’il est, par ce qu’il fait.
– La célébration eucharistique (18H00) présidée par Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France. Un moment spirituel de recueillement et de partage, tourné vers l’Autre, à travers les valeurs de la Bible qui nous aident à accepter les différences et à s’en nourrir !
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) est un mouvement chrétien, associatif et populaire, qui encourage les jeunes âgés de 14 à 25 ans à prendre en main leur avenir et à devenir des adultes responsables.
Elle a pour ambition principale d’aider les jeunes à franchir les étapes de la citoyenneté en favorisant l’action sur le terrain.
Responsabilité, Formation et Action sont les mots clés de la démarche de la JOC.
Présente dans toute la France, essentiellement dans les quartiers populaires, par le relais de ses 156 fédérations, la JOC veut inciter les jeunes à trouver des solutions concrètes à leurs problèmes, en partenariat avec d’autres acteurs sociaux, que ce soit en milieu scolaire, au travail ou sur leur lieu de vie.
La JOC contribue donc à la formation et à l’éducation civique des jeunes en leur permettant de s’exprimer, de se responsabiliser et de mettre en place des projets d’avenir, des projets de vie. Des projets qui s’inscrivent constamment dans le désir de vivre une foi chrétienne à travers des valeurs essentielles qui sont la tolérance et le respect, l’envie de construire un monde plus juste.
Elle a 75 ans d’existence, compte 156 fédérations présentes sur tout le territoire, 10 000 adhérents, un contact permanent avec 20 000 jeunes âgés de 14 à 25 ans, et 2000 adultes accompagnateurs.
Des jocistes de tous les continents seront présents le 3 mai à « Bercy ensemble! ».
Pour cette grande journée, la CI-JOC (Coordination Internationale de la JOC) attend la présence de 54 délégations étrangères. Les jeunes n’ont pas hésité à se mobiliser pour venir présenter et partager leurs opinions sur la manière de mieux vivre ensemble. Les adultes laïcs et les membres des églises de leur pays sont invités à les accompagner.
« On est fait pour s’entendre ! », d’Est en Ouest et du Nord au Sud !
L’accueil dans des familles est assuré dans toute la France du 28 avril au 2 mai : les jeunes des délégations invitées seront accueillis chez des jocistes de toutes régions et dans les équipes locales de la JOC.
Un séminaire international est organisé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) du 5 au 7 mai sur le thème: « Quel monde les jocistes ont-ils envie de construire ? »
Une centaine de participants sont attendus lors de ces journées pour témoigner sur leur manière de vivre ensemble dans leur pays, avec leur famille, dans leur quartier, mais aussi comment ils envisagent cette notion au niveau régional ou international (travail, mondialisation, migrations etc…)
La CIJOC coordonne et rassemble plus de 60 mouvements autonomes JOC dans le monde. Elle facilite les échanges entre mouvements, soutient le développement des mouvements existants et en fondation, et bâtit la solidarité entre eux.
