L’article est signé par le directeur de l’agence de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples (LDM, Luca De Mata). Le Bureau de Presse du Saint Siège rendait publique samedi une lettre écrite par le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Vatican, au nom de Jean-Paul II, à Fidel Castro, exprimant la peine profonde du Saint Père face aux mesures de répression (y compris le recours à la peine de mort) prises à l’égard de très nombreux dissidents, à Cuba. (cf. Zenit du 28 avril).
« Il est vrai que nous espérions un changement, nous espérions que El Maximo aurait le courage d’ouvrir Cuba à la Démocratie…certaines de ses ouvertures, certains de ses actes, celui d’accueillir le Saint Père, la permission de construire un nouveau couvent pour l’ordre du Saint Sauveur de sainte Brigitte » commence Luca De Mata.
« Nous espérions, même si les nouvelles que nous recevions ne parlaient pas d’espérance. Nous espérions et nous avions tort, retenant notre souffle en attendant qu’il se passe quelque chose. Nous avons peut-être ainsi donné l’impression que son chef était couvert par notre silence… mais ce n’était pas une couverture. Ce n’était que de la charité. C’était lui donner une chance de redécouvrir Sa dignité ».
« Mais Fidel brandit le poing de son salut contre ceux qui exigent la justice pour le peuple, pour l’expression la plus élémentaire de la démocratie telle que la dissension », déclare-t-il.