Témoigner de l'amour de Dieu pour les pauvres, les malades et les enfants

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Le charisme de la bienheureuse Régine Protmann

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CITE DU VATICAN, Jeudi 12 décembre 2002 (ZENIT.org) – Témoigner de l’amour de Dieu pour les pauvres, les malades et les enfants, c’est l’invitation faite par Jean-Paul II à une délégation des religieuses allemandes de Sainte Catherine, Vierge et martyre, reçues ce matin au Vatican à l’occasion des 450 ans de leur congrégation fondée par la bienheureuse Régine Protmann.

La congrégation compte actuellement plus de 800 religieuses réparties sur 127 communautés, en Europe, en Afrique et en Amérique.

La bienheureuse fondatrice, rappelait le pape, « est allée vers les pauvres, les malades et les enfants, pour témoigner auprès d’eux de la bonté de Dieu, et elle considérait comme de son devoir de consoler les opprimés, de soigner les malades, et d’obtenir pour les enfants une formation adéquate ».

« La spiritualité d’une communauté religieuse, rappelait Jean-Paul II, doit s’inspirer du charisme du fondateur et se mesurer sans cesse avec lui ».

Le pape soulignait aussi le fondement du charisme de la bienheureuse: « la prière qui la mettait en contact vivant avec son Seigneur et son Epoux, Jésus-Christ ».

« Aimer le Christ dans les pauvres », telle est votre mission, indiquait le pape (…). Soyez toujours prêtes à répondre à qui vous demande raison de l’espérance qui est en vous. Vous pourrez ainsi apporter le Sauveur à l’humanité ».

La bienheureuse Régine Protmann, vierge (1552-1613), a été béatifiée par Jean-Paul II en 1999 à Varsovie. Selon le mensuel français « Magnificat », c’est à l’âge de dix-neuf ans que cette jeune polonaise originaire de Braunsberg (aujourd’hui Braniewo) suivit l’inspiration divine et fonda, avec quelques compagnes, un couvent sans clôture, en vue d’un travail social.

« Une invention inouïe à l’époque : nous sommes en 1571 ! Pourtant, dans son jeune âge, elle avait songé à une vie contemplative, derrière la grille d’un monastère. Mais la situation sociale de sa ville et les besoins des malades frappés par la peste (1571-1572) la firent opter pour une vie à la fois contemplative et active. Elle eut à affronter non seulement le froid et les privations, mais aussi le mépris public en raison de la pauvreté embrassée par la jeune communauté. Sa règle de vie fut cependant approuvée par l’évêque de Warmia en 1583 », toujours selon « Magnificat ».

« Très en avance sur son temps, continue « Magnificat », elle mit sur pied une école de garçons et de filles pour leur donner une instruction élémentaire, et religieuse. On y apprenait à lire à écrire et à compter, et le catéchisme. Avant de s’éteindre, à l’âge de 51 ans, la fondatrice ouvrit ainsi trois autres maisons à Wormditt (Orneta), Heilsberg (Lidzbark) et Rössel (Reszel) ».

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ZENIT Staff

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