Le 31 janvier 2001, le Parlement britannique adoptait une législation autorisant le clonage thérapeutique d'embryons humains par 366 voix contre 174.

Aujourd'hui, le Pr. Ian Wilmut, chef de l'équipe qui a cloné la brebis Dolly, a présenté à la "Human Fertilisation and Embryology Authority" une demande de licence afin de pouvoir cloner des embryons humains à des fins de recherche.

Rappelons qu'en juillet dernier, lors d'une interview au quotidien français Le Figaro, il avait expliqué pourquoi la technique du clonage est encore loin d'être fiable.

"Nous demandons à l'ovule de faire une chose extraordinaire que l'évolution n'a pas prévue. Ce n'est donc pas surprenant que ça ne marche pas très bien. Et c'est même étonnant que ça puisse marcher", disait le chercheur anglais (cf. revue de presse du 22/07/02: www.genethique.org).

De son côté, le gynécologue italien Severino Antinori a annoncé hier qu'une femme devrait donner naissance début janvier à un bébé conçu par clonage.

Rappelons qu'en avril dernier, le Dr Antinori avait déjà annoncé que trois femmes étaient enceintes de bébé clonés (9 semaines de grossesse à cette époque) qui logiquement auraient dû naître mi-novembre. Il a refusé d'expliquer la contradiction de ses propos.

Par ailleurs, il a tenu à ajouter qu'il n'était pas l'auteur de cette grossesse mais que sa "contribution était culturelle et scientifique". Il n'a pas tenu non plus donner l'identité ni la nationalité de la femme censée accoucher en janvier (cf. Le Nouvel Observateur 27/11/02 - Sciences et avenir 27/11/02 - Libération 27/11/02 - BBC News 27/11/02)