USG/Assemblée: Le handicap mental, la pauvreté la plus grande

Témoignage de « L’Arche »

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CITE DU VATICAN, Jeudi 28 novembre 2002 (ZENIT.org) – Le témoignage des Fontaine, à l’assemblée de l’Union des Supérieurs généraux (USG) sur l’action de L’Arche – communauté née en France de la rencontre d’un théologien dominicain et d’un ex-militaire canadien – manifeste que le handicap mental demeure « la pauvreté la plus grande », explique l’agence religieuse Vidimus Dominum.

Patrick et Monique Fontaine, mariés, 5 enfants, sont en effet responsables de domaines importants de l’Arche. Les deux époux sont intervenus pour introduire les travaux du groupe sur la pauvreté.

Ils ont souligné la vitalité de la collaboration entre la Communauté de l’Arche de Jean Vanier et les congrégations religieuses, avec lesquelles il y a un échange constant et dans lesquelles beaucoup de membres de l’Arche entrent parce qu’ils se sentent appelés à la vie religieuse.

A l’origine de cette expérience, rappelle VD, il y a la rencontre d’un ex-officier canadien, Jean Vanier, avec le théologien dominicain Thomas Philippe, qui s’était retiré dans les années 50 dans un petit village pour faire l’aumônier dans un hôpital psychiatrique. Un vrai co-fondateur de l’Arche.

« La situation des personnes handicapées dans le monde – ont répété à plusieurs reprises les deux époux – reste encore aujourd’hui préoccupante. Dans certains pays de l’Est ou du Moyen-Orient on connaît de mauvais traitements qui sont encore appliqués aujourd’hui, même dans les hôpitaux. En Afrique et en Amérique Latine, il n’est pas rare que les personnes handicapées soient maintenues liées en permanence ou pendant que leurs parents travaillent aux champs. Le handicap mental est une limitation parmi les autres, cela ne fait aucun doute, mais une limitation qui comporte un héritage d’exclusion et de refus, d’exploitation de toute sorte, parce que la personne handicapée est sans défense ».

Le fondateur commença avec deux malades: Philippe et Raphaël. L’objectif de Jean Vanier n’était pas de faire quelque chose pour eux mais de vivre avec eux. La recherche visait et vise encore aujourd’hui au bonheur avant tout, à la joie profonde de vivre ensemble et de s’enrichir réciproquement, de découvrir les dons cachés et de les développer. La dimension dans laquelle on songe à « prendre en charge », à soigner, est importante et indispensable, mais dans la motivation de l’action de l’Arche elle n’occupe que la deuxième place.

L’Arche « n’a point de volonté expansionniste, elle entend rester un signe: celui du bonheur de vivre en Dieu en vivant aux côtés des hommes et des femmes blessés, en acceptant ce qui a été blessé dans leur vie ».

Actuellement, l’Arche compte 120 communautés qui travaillent dans 30 pays et qui accueillent environ 2.000 personnes handicapées, et les membres de la communauté sont environ 4.000.

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ZENIT Staff

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