Jean-Paul II condamne l'attentat d'Hébron, après la prière du Sabbat

CITE DU VATICAN, Dimanche 17 novembre 2002 (ZENIT.org).- Jean-Paul II invite une nouvelle fois les hommes de bonne volonté à avoir, en Terre Sainte "le courage de la justice et de la paix". Il condamne l'attentat d'Hébron, contre des Juifs, vendredi soir, à l'issue de la prière pour l'entrée dans le Sabbat.

Le pape Jean-Paul II a en effet exprimé ses condoléances aux familles des victimes de l'attentat contre des colons juifs à Hébron, au moment où ils revenaient de la synagogue, au Tombeau des Patriarches, après la prière de l'entrée dans le Sabbat, vendredi soir. La fusillade a fait 15 morts dont 12 Israéliens et 3 membres du commando palestinien.

La gravité de cet acte terroriste vient à la fois du fait qu'il visait des civils, du fait qu'il s'est produit près d'un Lieu Saint, la tombe des Patriarches qui est vénérée par les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans à la fois, soulignait hier Radio Vatican (http://www.radiovaticana.com).

Le pape disait, avant l'angélus de ce dimanche, depuis la fenêtre de son bureau, place Saint-Pierre: "Je désire exprimer ma participation émue à la douleur des familles de ceux qui, vendredi dernier, ont été victimes, à Hébron, en Terre Sainte, d'une attaque lâche, alors que les gens avaient à peine terminé de prier, à quelques mètres de la tombe de celui que nous reconnaissons comme notre père commun dans la foi, le patriarche Abraham".

"Alors que j'invoque le repos éternel pour ceux qui sont morts, continuait Jean-Paul II, je prie le Seigneur d'inspirer à tous le courage nécessaire pour retrouver le chemin de la justice et de la paix", ajoutait Jean-Paul II.

Les civils ont été mitraillés dans une ruelle de leur parcours habituel par un commando palestinien. Des soldats israéliens et des gardes-frontières sont survenus pour les secourir.

Israël a informé les Nations Unies en demandant une condamnation ferme et sans équivoque, que le Secrétaire général, Kofi Annan, a déjà exprimée.

L'attentat a été revendiqué par le Jihad islamique, indiquant qu'il s'agissait de "représailles", selon son chef, Ramadam Savah, pour la mort de l'un de ses membres, la semaine passée, à Jenin.

A Gaza Abdul Aziz Ramtisi, médecin et porte parole du Hamas, a affirmé que ce genre d'opération se poursuivra tant que durera l'occupation israélienne, mais justement, la riposte israélienne à été l'occupation de Hébron.