CITE DU VATICAN, Dimanche 3 novembre 2002 (ZENIT.org) - Jean-Paul II invite les fidèles à se mettre "assidûment" à '"l'école de la Vierge Marie", à l'occasion de l'année du rosaire.
C'est ce que le pape demandait lors de l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre. Le pape évoquait aussi une page de son saint patron, saint Charles Borromée, dont la fête, célébrée demain, est chômée au Vatican en l'honneur de Karol Wojtyla. Le pape invitait en particulier à la prière pour les fidèles défunts pendant tout le mois de novembre.
"En nous adressant maintenant à la Très sainte Vierge Marie, nous lui demandons de soutenir de façon toute particulière notre prière en faveur des défunts. En cette année du rosaire, mettons-nous assidûment à l'école de la Vierge pour contempler avec elle le mystère du Christ mort et ressuscité, espérance de vie éternelle pour tout homme", invitait le pape.
"Hier, nous avons célébré la commémoration liturgique annuelle de tous les fidèles défunts. De l'Eglise, dispersée dans le monde, s'est élevée une invocation unanime vers le Dieu de la vie et de la paix, afin qu'il accueille dans son règne de lumière infinie toutes les âmes, spécialement les plus abandonnées et celles qui ont le plus besoin de sa miséricorde", rappelait Jean-Paul II.
"La prière chrétienne pour les défunts - qui caractérise tout le mois de novembre -, ne peut avoir lieu, expliquait le pape, que dans la lumière de la résurrection du Christ. L'Apôtre Paul dit en effet: "Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre foi… Si c'est pour cette vie seulement que nous avons mis notre espérance dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non; le Christ est ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis" (1 Co 15,17.19-20)".
"Le monde d'aujourd'hui a plus que jamais besoin de redécouvrir le sens du vivre et du mourir dans la perspective de la vie éternelle. En-dehors de cela, la culture moderne, née pour exalter l'homme et sa dignité, se transforme paradoxalement en culture de mort, parce qu'une fois perdu l'horizon de Dieu, elle se retrouve comme prisonnière du monde, elle s'appauvrit et donne lieu, hélas, à de nombreuses pathologies personnelles et collectives".
Le pape évoquait ensuite son saint patron: "J'aime citer à ce propos, un texte de saint Charles Borromée dont nous célébrons demain la mémoire liturgique: " Mon âme, écrivait-il, ne cesse jamais de louer le Seigneur, qui ne cesse jamais de donner à profusion. C'est un don de Dieu si de pécheur tu es appelé à la justice; don de Dieu si tu es soutenu afin de ne pas tomber; don de Dieu que te soit donnée la force de persévérer jusqu'à la fin; ce sera encore un don de Dieu que la résurrection de ton corps mort, de façon à ce qu'aucun des cheveux de ta tête ne soit perdu; ce sera un don de Dieu que ta glorification après la résurrection; et enfin, ce sera encore un don de Dieu de pouvoir le louer continuellement dans l'éternité (Homélie, 5 septembre 1583)"."
"En vous invitant à méditer sur ces lumineuses pensées du saint archevêque de Milan, je saisis l'occasion pour exprimer ma gratitude à ceux qui, se souvenant de la fête de saint Charles, m'ont fait parvenir des voeux pour ma fête. Je les remercie avant tout pour les prières dont ils m'ont donné l'assurance, et de tout coeur je le leur rends en invoquant sur tous d'abondantes grâces célestes".
DERNIÈRES NOUVELLES
Nov 03, 2002 00:00
Nov 03, 2002 00:00
Nov 03, 2002 00:00