Le cantique du chapitre 33 d’Isaïe a en effet été commenté par Jean-Paul II ce matin, lors de l’audience hebdomadaire, Place Saint-Pierre, dans le cadre de sa catéchèse liturgique.
Pour « vivre en heureuse communion » avec Dieu, Jean-Paul II lit dans le cantique trois conditions.
Isaïe invite tout d’abord à « marcher selon la justice », « être loyal et sincère », « combattre l’oppression des pauvres et la richesse injuste », « rejeter la corruption politique et judiciaire », « refuser les cadeaux » visant à empêcher de « faire appliquer la loi ».
Une deuxième condition consiste à « refuser les propositions sanguinaires » et à « ne pas commettre d’actes de violence ».
La troisième condition consiste à « fermer un oeil », c’est-à-dire, dans le langage biblique, « refuser absolument toute complicité avec le mal ».
Celui qui adopte « cette conduite honnête et juste », conclut le pape, pourra accéder au Temple du Seigneur où il recevra « le bien-être extérieur et intérieur que Dieu donne à ceux qui sont en communion avec Lui ».
« Alors, le pain et les eaux lui seront fidèles, disait le pape. Signes d’une vie prospère et heureuse, ils annoncent aussi les eaux du Baptême et le pain de l’Eucharistie, qui sont notre force ».
Le cantique annonce en effet l’entrée « puissante et glorieuse de Dieu dans l’histoire humaine », expliquait le pape.
Sa parole s’adresse à ceux qui sont loin et à ceux qui sont proches: les Nations de la terre et Israël, « proche de Dieu en raison de l’alliance ».
« La partie la plus importante et intense » du cantique, expliquait Jean-Paul II, concerne « la sainteté accueillie et vécue comme signe de conversion et de réconciliation avec Dieu ».